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  • LE JARDIN | vin-cuisine-jardins

    LE CHATEAU DU GRAND JARDIN A JOINVILLE Une folie des ducs de Guise Sur les routes de Champagne, il y a une petite ville qui se nomme Joinville et qui mérite que l’on s’y arrête pour plusieurs raisons. En voici deux qui ne manqueront pas de vous donner envie d’aller y faire un tour. Par Philippe Primard T out d’abord, il y a le charme certain d’une cité lovée dans les méandres de la Marne, ce qui lui donne un petit air de Venise champenoise où il fait bon se balader. Le canal de la Marne à la Saône accentue encore cette impression. Pimpante, Joinville l’est et entend bien s’enjoliver encore puisqu’un ambitieux programme de réhabilitation du centre ancien est en place depuis une dizaine d’années. Une pépite qui a échappé à la pioche révolutionnaire Riche d’une longue histoire, Joinville est le berceau des seigneurs du même nom, dont Jean de Joinville qui fut le biographe de Saint-Louis. Le château, bâti dès 1027 sur la colline, dominait de sa masse imposante la cité. Tombée dans l’escarcelle de la Maison de Lorraine-Guise, Joinville passera par héritage aux Orléans. Le fameux Philippe-Egalité, duc d’Orléans et prince de Joinville mit en vente le château qui sera bientôt démoli. Un vandalisme qui prive depuis la ville d’un superbe couronnement. Heureusement, une pépite a échappé à la pioche révolutionnaire et c’est pour cette deuxième raison qu’une visite s’impose. En effet, les Lorraine-Guise décident en 1533 de construire un grand pavillon de plaisance en contrebas du château. Dédié seulement aux fêtes et à la gloire du duc de Guise, Claude de Lorraine, il est entouré d’un jardin enchanteur à la dernière mode. Le tout prend bientôt le nom de château du Grand Jardin… Un formidable travail de restauration Acquis en 1856 par un maître de forges et son jardin transformé en parc à l’anglaise, le domaine devient en 1978 la propriété du Conseil départemental de la Haute-Marne. Depuis, un formidable travail de restauration a permis de redonner au bâtiment, unique en France de par son originalité, sa splendeur passée. Le jardin est reconstitué dans l’esprit du XVIème et déploie tout autour du château ses parterres qui peuvent rivaliser avec ceux de Villandry. Le parc à l’anglaise est en partie conservé et offre un contraste saisissant avec les jardins Renaissance. L’intérieur du château se visite également. La grande salle des fêtes a retrouvé son volume imposant et la chapelle adjacente, célèbre en son temps, conserve les restes du tombeau des Guises. A signaler à l'entrée de la visite une jolie boutique doublée d’un salon de thé où le personnel vous accueille, boutique flanquée d’un parking arboré tel un jardin pour voitures ! Alors, n’hésitez pas et vous tomberez sans nul doute comme nous, sous le charme des lieux…​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ Château du Grand Jardin 5, avenue de la Marne 52300 Joinville 03 25 94 17 54 Facebook WhatsApp LinkedIn Copy link

  • Une bdp1_jardins | vin-cuisine-jardins

    Retour à Taroudannt UN JARDIN POUR LA PAIX Il y a quatre ans de cela, j’étais venu découvrir un jardin, au cœur de la ville de Taroudannt*, dans le sud marocain. Accueilli par le Père Marc, nous avions parcouru ce petit domaine qui ne demandait qu’à s’ouvrir, selon le désir de notre hôte, à tout un chacun. Les années ont passé. Le Père Marc est devenu un ami et c’est avec grand plaisir que je vous donne des nouvelles de ce jardin où fourmillent les projets. Un homme de bonne volonté Une histoire racontée par Philippe Primard Le moins que l’on puisse dire est que le Père Marc ne se repose pas sur ses lauriers. Homme de bonne volonté, toujours par monts et par vaux, là où il faut aider les plus démunis quels qu’ils soient et ses coreligionnaires, il n’en oublie pas moins son idée d’ouvrir au public le jardin jouxtant la chapelle de Taroudannt tout en l’entretenant et l’améliorant. Le temps a permis au Père Marc de réfléchir à la meilleure façon de faire profiter la population roudanie de ce lieu. Ainsi a-t-il eu l’idée d’une association qui serait le moteur de ce projet. Cette dernière est en cours de création et je vous en donnerai des nouvelles dès que possible. Fidèle à sa philosophie inter confessionnelle, qui rejoint l’histoire si particulière du Maroc, pays de tolérance, il aimerait tout d’abord que l’on découvre au hasard de la promenade, inscrits sur des supports, des versets tirés du Coran, de la Torah et de la Bible, traduits en darija*, en amazighe*, en hébreu et en français. Des paroles qui inciteraient à réfléchir sur la paix si nécessaire entre les peuples. D’où le nom qu’il veut donner à ce lieu : le Jardin de la Paix. En parallèle à ce parcours spirituel, ce jardin pourrait être aussi un lieu d’exposition : les photos du Taroudannt d’autrefois et d’aujourd’hui. Une bonne façon de raviver la mémoire de cette ville millénaire, riche en monuments tels que ses majestueux remparts. Lieu d’exposition également pour des artistes marocains qui pourraient bénéficier en sus d’un lieu de résidence et ainsi donner libre cours à leur talent, en laissant derrière eux une œuvre qui viendrait enrichir le jardin au détour d’une allée. Lieu d’animation enfin, où pourraient être proposé des rencontres autour de la littérature, de la musique et de la poésie. Ou bien encore des spectacles de façon régulière. Avec l’association qui va voir le jour, de multiples possibilités s’offrent à ce projet ambitieux qui nécessite bien sûr des fonds à trouver. On peut par exemple imaginer un partenariat avec d’autres jardins remarquables en Europe. Comme je l’évoquais ci-dessus, nous reviendrons à Taroudannt et, j’en suis certain, les bonnes fées se pencheront sur cet endroit d’exception, grâce peut-être à votre aide ou en tout cas votre soutien. Retrouvez bientôt le Jardin de la Paix sur Facebook Pour contacter le Père Marc par email mh58@free.fr

  • Vignerons | Vin cuisine jardins | France

    Le vigneron OK Pierre Amadieu à Gigondas: une famille et une marque PLAN DE DIEU Le Bois des Dames, domaine de coeur d'Hugues Meffre Un vignoble hérité du grand-père Gabriel qui avait su le mettre en valeur. Découvrir SUD MAROC Jawad Rahali, le chef aux saveurs multiples Pas très loin d'Agadir, ce disciple Escoffier joue sur la diversité des cuisines du monde… Découvrir BRASSERIE CHIMANTA Manuel Perera : une part de rêve dans la bière Manuel Perera a installé sa brasserie dans son garage aux Angles dans le Gard. Découvrir CHATEAUNEUF-DU-PAPE Fabrice Brunel, vigneron et négociant Au domaine Les Cailloux, il ne manque pas d’idées pour développer ses multiples activité de négoce. Découvrir Au Maroc Maison Bonheur : l'art culinaire à la sauce solidaire Lire la suite Découverte LE JARDIN DU CURÉ DE TARO UDANNT Négoce TARDIEU LAURENT DANS LA COUR DES GRANDS Haute pression CHIMANTA LA BIERE DES ANGLES

  • BURGUNDY | vin-cuisine-jardins

    LA BOURGOGNE DANS TOUS SES ETATS Gastromie, grands crus et jardins secrets THIS WEEK TOP POSTS CATEGORIES TAGS POUR VOUS INSCRIRE Ce voyage de 8 jours / 7 nuits vous est proposé au tarif de 1410 € par personne (sur la base d'une chambre double) - VOL NON COMPRIS Les voyageurs (groupe de dix personnes maximum) sont directement pris en charge à leur arrivée à l'aéroport de Marrakech Menara - Pour obtenir plus de renseignements, prière de remplir le formulaire de contact ci-dessous. Merci ! Message envoyé. Envoyer

  • LE CHEF | vin-cuisine-jardins

    AVIGNON Au restaurant Le Molière, Valérie revisite l'aïoli et le bœuf bourguignon « C’est la bonne nourriture et non les belles paroles qui me fait vivre ». Valérie, la patronne du restaurant Le Molière à Avignon, aurait pu faire sienne cette citation – pas la plus connue – du célèbre dramaturge sans doute plus épris de mots que de mets ! Mais il n'en est rien car pour cette Bourguignonne installée en Provence, c'est plutôt le contraire qui s'impose au vu de son parcours. Quoi qu'il en soit, cette citation en forme de clin d’œil nous permet d'aller à la rencontre de la cheffe de cuisine de ce petit restaurant que les habitués de la place des Corps-Saints ou les amateurs de bonne chère connaissent bien dans la Cité des Papes. Profitant d’un répit au cœur même du célèbre Festival, un petit questionnaire gourmand s’imposait. De Dijon à Avignon Valérie, en amuse-bouche, on vous propose une petite question traditionnelle : le récit de votre parcours. Et bien tout d’abord, je suis dijonnaise d’origine et fière de l’être ! J’y ai fait toutes mes études d’hôtellerie et de restauration. Ensuite, je me suis lancée en ouvrant un hôtel-restaurant-bar près de Dijon que j’ai tenu pendant dix ans. Mais comme beaucoup de gens, il y avait une chose qui me manquait : le soleil ! Marre du brouillard… Et début 2010, j’ai pris une décision : ma famille habitant Lyon et ne voulant pas être trop loin de la mer, j’ai pensé qu’Avignon était un bon compromis et je ne le regrette pas ! Poursuivons avec l’entrée : qu'est-ce qui vous a amené à installer votre restaurant ici, dans la cité des papes ? Alors, du coup, le hasard complet ! Je cherchais à acheter quelque chose pas trop cher et un soir je suis venue pour visiter l’endroit. Quand je suis arrivée sur cette place des Corps-Saints et que je me suis retrouvée face au cloître des Célestins, ça a été pour moi un vrai coup de foudre… Même si j’ai appris par la suite que c'était une place qui n’avait pas forcément très bonne réputation ! Je me suis dit : bah, malgré tout, cette place elle est juste magique et surtout le soir quand elle est éclairée. Mon choix était fait. Voilà comment je me suis retrouvée à Avignon. Et pourquoi l’avoir appelé le Molière ? A l’époque, ça s'appelait le Mistigri. C'était plutôt un bar à tartes. Le précédent propriétaire n’est resté je crois que 8 mois… ça l’a vite saoulé. Mais il y avait les stores avec L M inscrit en gros dessus. Nous, on n’avait pas forcément trop de moyens pour les changer. Donc on s'est dit qu’il fallait trouver quelque chose qui colle avec L M ! Et en réfléchissant, en l'espace d'une semaine, on s'est dit : mais c’est bien sûr ! Molière ! Avignon ! Le théâtre ! Ca allait de soi. Et on pouvait garder les stores ! Et au final, il n’y a pas mieux. En plat principal, nous ce qu'on aime bien, entre autres, c'est votre petite carte, pour nous un gage de qualité Je préfère travailler peu et avec des produits frais et faits maison plutôt qu’avoir des cartes à rallonge… En plus, j’ai une fâcheuse tendance à toujours vouloir revisiter les choses. Je n'aime pas les plats classiques. Même chose pour les desserts. Le tiramisu classique je ne sais pas faire. Avec mon conjoint, nous sortons beaucoup et nous observons. Tiens ça, ça a l’air pas mal… Il y a aussi les magazines et Internet. C’est tout un travail d'équipe où chacun va donner son truc ! Nous allons tous à un moment donné nous réunir pour échanger, même les apprentis. Pour élaborer la nouvelle carte (on la change tous les mois), chacun va apporter ses idées. Après, elles sont plus ou moins bonnes et surtout elles sont plus ou moins de saison. Quand les jeunes à 15 ans, qui n’ont pas l'habitude, vont me demander un clafoutis aux cerises au mois de décembre, je vais leur expliquer que c'est très compliqué de trouver des cerises en hiver ou alors il faut en acheter à prix d’or et en plus elles viennent d’où ces cerises ? Je leur explique que chaque fruit, chaque légume à sa saison et qu’il faut savoir s'adapter. C’est primordial. Des fournisseurs particuliers ? Je travaille pas mal avec un primeur sur Châteaurenard. Et comme j'habite sur Tavel, j'ai des petits commerçants auprès desquels je me fournis parce que je les connais. Même chose pour les vins avec la cave de Tavel bien sûr. Et puis il y a mon mari qui me sert beaucoup ! Tous les weekends, il aime bien aller faire le marché ; il va me dire : Ah tiens je t'ai ramené ça… Bon, ce n'était pas forcément prévu mais je vais l’intégrer à un plat la semaine suivante… Et les plats bourguignons dans tout ça ? Ah au début ça a été un peu difficile ! Il a fallut s’adapter à la cuisine provençale. Nous travaillons beaucoup avec les touristes et ce qu’ils viennent chercher à Avignon, c’est la cuisine du Sud. Je leur en donne mais, à ma façon. L’aïoli par exemple, je l’ai intégré à une cassolette de ravioles. Quant à la ratatouille, cuite au four, elle vient accompagner un croustillant de poulet. Par contre hors-saison, je propose toujours des petits plats bourguignons, comme les œufs meurettes par exemple qui ont beaucoup de succès, ou encore le coq au vin, le tout revisité comme d’habitude ! Propos recueillis par Philippe PRIMARD Le Molière : restaurant traiteur chef à domicile Facebook : @lemoliereavignon Instagram : lemoliere84 68 place des Corps Saints à Avignon 06 74 74 00 53 / 04 32 70 31 79

  • Blog | Vin-cuisine-jardins | France

    SOUTH MOROCCO From Majorelle gardens to the Val d'Argan You're invited to discover another Morocco during this trip of eight days and seven nights, concocted by us. A Morocco of today that allowed us to organize this journey keeping in mind the three priorities that are dear to us: wine, cooking and gardens. A tailor-made itinerary that will start with Marrakesh, its art of living and its splendid gardens. Then, head south crossing the Atlas mountains to arrive in the unexpected Taroudannt that will reveal its hidden treasures. A stop at the edge of the ocean before concluding in beauty this trip in Essaouira la Blanche. We have made sure to make this trip as comfortable as possible. We have strictly selected the places you will discover and where you will stay. Former palace of the Royal Family in Marrakesh; luxury guest house in an exuberant garden in Taroudannt; rooms with a view on the ocean and a very private cocoon in the middle of the vineyards near Essaouira, that's for your nights ... Tasting of Moroccan wines and cuisine as inventive as refined, that's for your senses. As for the gardens ... They will be as many surprises ... An important point before concluding. We know what organized trips can be exhausting with their high speed rhythm, which gives the holidays like a military training atmosphere! Well, no, not with us! Because we know you don't want to see everything... just the best! That's why, during this trip, there will be also free time, idleness at the edge of swimming pools and real holiday schedules. And to start off, an exclusive and privileged welcome on your arrival in Marrakesh in order to escape from the endless and famous queues at the airport ... Voir tous les détails pratiques du voyage A TRIP FROM SATURDAY TO SATURDAY saturday sunday MARRAKESH monday tuesday TAROUDANNT wenesday AGADIR PARADIS PLAGE thursday friday ESSAOUIRA Nous contacter Merci pour votre envoi ! Ouvrir CATEGORIES TAGS

  • RHONE VALLEY | vin-cuisine-jardins

    BALADES RIVE DROITE, RIVE GAUCHE THIS WEEK TOP POSTS CATEGORIES TAGS Share

  • SICILY | vin-cuisine-jardins

    L'ILE SECRETE AUX MILLE DELICES THIS WEEK TOP POSTS CATEGORIES TAGS

  • Une bdp4_la bière | vin-cuisine-jardins

    A la Brasserie Chimanta, Manuel Perera vend du rêve avec ses bières Manuel Perera est installé aux Angles dans le Gard. Il aurait pu ne jamais devenir brasseur. Ce biologiste de formation, totalement autodidacte en ce qui concerne le monde de la bière, a en effet abordé presque en dilettante les brassins comme de petites expériences scientifiques. Il voulait contrôler la plupart des facteurs et voir les résultats. « J’étais intéressé par les aspects microbiologiques et biochimiques appliqués dans la fabrication de la bière, dit-il. Et puis, au fur et à mesure, j’ai découvert un monde merveilleux plein de possibilités » . Avec Géraldine et Daniel, nos deux sommeliers émérites, nous l’avons rencontré dans son atelier de production… en fait un garage minuscule attenant à la maison familiale aux Angles (Gard). C’est là qu’il a brassé pendant une quinzaine d’années tout en menant en parallèle des projets professionnels qui n’ont pas abouti. « J’ai suivi plusieurs reconversions… sans succès, tout en faisant de la bière en parallèle. Puis, un jour, les gens m’ont encouragé à franchir le pas ; j’ai donc créé ma micro entreprise en 2019 et pour l’instant ça va ». Ça va bien même ! Car au cours de sa première année de production, il a décroché une médaille d’or au Concours des bières artisanales d’Avignon. Premier concours, première médaille ! Ce qui n’a pas manqué de susciter notre curiosité. NOUVEAUX HORIZONS / Et d’abord, pourquoi avoir baptisé sa brasserie Chimanta ? « Je suis moitié vénézuélien moitié français, précise-t-il. Et j’ai choisi ce nom pour rendre honneur à mes origines ». Chimanta nous apprend-il, c’est une chaîne de montagnes dans le sud du Venezuela. Une région assez inaccessible. Et Manuel Perera d’ajouter le regard clair et avec le sourire : « Ça rejoint un peu l’idée que je veux véhiculer avec mes bières : promouvoir le voyage et susciter l’intérêt pour de nouveaux horizons ». 3 boulevard de Provence aux Angles (30133) Tel : 06 20 38 86 85 www.brasserie-chimanta.com En ce qui nous concerne, pas de voyage dans l’immédiat mais l’envie de goûter ses bières. Manuel en brasse quatre (une cinquième, brune, vient de voir le jour mais elle n’était pas encore disponible le jour de notre visite), deux plutôt classiques et deux aromatisées : Aurane (du latin « aurum » = en or) est une bière de type Pale Ale à la rode dorée Latit, c’est une IPA que Manuel considère comme classique dans la mesure où il utilise du houblon (importé de la fameuse vallée de Yakima aux Etats-Unis), de la levure et du malt. C’est elle qui a décroché la médaille d’or Hardie, une ambrée au romarin pour mettre à l’honneur sa terre d’accueil Marau-Ya, une blonde aux fruits de la passion pour rendre hommage à ses origines. Avec ses 8 cuves de 150 litres, notre brasseur gardois a la possibilité de produire jusqu’à 100 hectolitres de bière qu’il commercialise localement : chez des professionnels comme L’Angle des bières, nouveau bar à bières et caviste qui vient d’ouvrir sur Les Angles + un restaurant sur Avignon ; et en vente directe sur le marché de Villeneuve-lez-Avignon le jeudi et celui de la place des Carmes à Avignon le samedi. En attendant t de créer son réseau d’intermédiaires « Nous restons très petits mais l’idée, comme ça marche plutôt bien, c’est de s’agrandir le plus rapidement possible et de déménager dans un local plus grand ». Je lui demande alors de préciser qui englobe le « nous » qu’il utilise : « Je parle au pluriel mais en fait je suis tout seul… même si j’ai de l’aide de ma famille ».

  • Une bdp2_maison bonheur | vin-cuisine-jardins

    Maison Bonheur : l'art culinaire à la sauce solidaire A Taroudannt dans le sud marocain, ce mini centre associatif de formation aux métiers de la restauration permet à des personnes en situation précaire – le plus souvent de jeunes femmes - de vivre leur passion de la cuisine, avec au bout de six mois un job à la clef. C'est le pari de Patricia Frangioni-Marella, à l'origine de ce projet un peu fou qui a reçu en cours de route le soutien inespéré des Disciples Escoffier Maroc. Patricia, qui a fondé Maison Bonheur et Sanae Chaher, coach et psychothérapeute du groupe « Ici, à Taroudannt, il y a des vibrations qui sont énormes » B eaucoup d'agitation dans la cuisine de cet appartement transformé en centre de formation. Nous sommes au 2ème étage d'un petit immeuble du quartier Lablalia pas très loin de la kasbah de Taroudannt,,... On y accède par un escalier un peu raide mais le jeu en vaut la chandelle semble-t-il puisque ce restaurant intermittent fait le plein à chacun des rendez-vous qu'il propose. C'est samedi et comme presque toutes les deux semaines de janvier à juin, c'est le jour test du repas à thème (aujourd'hui l'Italie) proposé par les stagiaires de l'association Maison Bonheur. A l'étage au-dessus, sur la terrasse, les tables sont prêtes pour accueillir les clients, des résidents pour la plupart (que l'on désigne ici sous le terme de gaouri) mais pas que... En attendant, on peaufine les derniers détails, les stagiaires s'activant sous l'œil scrutateur de Patricia. Qui ne cache pas sa fierté d'avoir pu mener son projet jusqu'au bout. " Même si ça n'a pas été facile " dit-elle, se remémorant tous les barrages parfois hostiles qu'elle a dû franchir. TAROUDANNT, UNE ÉVIDENCE Cette ancienne marathonienne qui a découvert le Maroc à l'occasion d'une participation au renommé Marathon des sables, est arrivée un peu par hasard à Taroudannt. "J'ai complètement craqué et je m'étais dit "un jour je viendrai ici m'installer. Pour moi, c'était une évidence ". Taroudannt cochait en effet pour elle toutes les cases : une ville pas très loin d'un aéroport avec un cachet authentique. "Ici, il y a des vibrations qui sont énormes !". En 2007, elle achète son terrain ; en 2008, elle finit sa construction. Et comme elle ne peut pas rester sans rien faire - son côté "social et passionné " - elle commence à s'intéresser à la petite école de Tiout (un douar célèbre pour sa palmeraie) puis à l'orphelinat de Taroudannt où elle va s'investir pendant 7 ans, mettant à contribution tout son réseau de connaissances pour faire aboutir certains projets. Et puis, elle décide de monter sa propre association. C'est le début de l'histoire de Maison Bonheur (Dar Saada) dont les chapitres s'écrivent encore aujourd'hui. UN RESTAURANT PÉDAGOGIQUE Pour son projet, Patricia a tout de suité pensé au phénomène des restaurants solidaires qui se créaient en France (aux alentours de 2014) et qui n'existaient pas au Maroc. "Je me suis dit – car je suis passionnée de bouffe... même si le sport, ça a été toute ma vie, pourquoi ne pas faire un resto pédagogique ? " Mais comment financer ce qui serait une école de formation à l'art culinaire œuvrant pour l'insertion professionnelle des femmes marocaines ? " La mode était aux plateformes de crowd funding. J'en ai lancé une et tous mes amis et ma famille ont participé. J'ai récupéré 18 000 euros ". De quoi louer cet appartement dans lequel évoluent aujourd'hui les stagiaires et qui jouxte l'orphelinat (quelle coïncidence !) et de faire tous les travaux, ce qui a pris un peu de temps. Finalement, en 2018, Maison Bonheur ouvre ses portes et accueilles ses premiers stagiaires... des filles uniquement. Elles ont été recrutées sur dossier et après un entretien qui permet d'évaluer leur motivation : "Le but, c'est de les former et de les placer. Je ne veux pas qu'au dernier moment, elles refusent un poste qu'on leur aurait trouvé à Marrakech, Rabat ou Casa ". AVEC LA BÉNÉDICTION DES DISCIPLES ESCOFFIER C'est ce qui se produit régulièrement aujourd'hui : Kaoutar et Oumeima sont recrutées par le Terra Mia Café à Marrakech ; Medhi au Hyatt Regency à Taghazout ; Alham part en Allemagne comme réceptionniste... Et tout ça en grande partie grâce aux disciples Escoffier Maroc qui parrainent désormais l'association. Le résultat d'un heureux concours de circonstances.... presque un conte de fées ! "Un truc tout bête, raconte Patricia. Je suis passionnée de cuisine, j'habite en France sur la Côte d'Azur, à 10 km de la commune où Auguste Escoffier est né, Villeneuve Loubet. Un jour, je décide d'envoyer un message pour raconter mon histoire au président des Disciples Escoffier Maroc, Lahcen Hafid ! " Il se passe 6 mois. Rien. C'était l'époque du confinement. Patricia collecte alors de l'argent de diverses associations en Europe pour distribuer des paniers dans les douars reculés autour de Taroudannt... Une des rares personnes, avec un groupe de jeunes, à pouvoir circuler, ce qui lui a permis de vivre "des moments exceptionnels " dit-elle. Un soir, alors qu'elle venait de rentrer, elle trouve un message de Lahcen qu'elle rappelle aussitôt. Elle lui envoie par la même occasion des photos du village où elle était ces derniers jours : Tignatine... le village dont est originaire le fameux Lahcen Hafid ! Une heureuse coïncidence à l'origine aujourd'hui d'une forte amitié... Beaucoup de monde - et d'ambiance - pour la soirée de remise des diplômes qui s'est déroulée le 12 juin au palais Oumansour. En présence des stagiaires, des riads partenaires ( Palais Oumensour, Dar Al Hossoun, Dar Tourkia, La Maison Taroudant, Riad Tafilag, La Maison Anglaise et Mme Olivia Allard), de la marraine d’honneur Maryam Bouhassoune et des représentants de la société Crimidesa, partenaire de l'association. Et bien sûr les cheffes et chefs Escofffier qui sont intervenus cette année : Mina Achmer, Aïcha Lahlou, Hicham Anaddam, Mehdi Rguieg, Jawad Rahali, Abderrahman Garouaz, Jamal Aouzou, Yassin Bagddad et Brahim Benyahia, // © YOUSSVIDEO DIX FILLES ET DEUX GARÇONS Pour la première fois cette année (2023), la promotion compte deux garçons sur douze stagiaires qui ont pour point commun d'être en situation précaire. P endant les 9 mois que dure la formation, ils et elles ont eu droit à des cours de français, de calcul, de navigation sur internet... qui s'ajoutent à l'apprentissage de l'art culinaire. Pour lequel ils bénéficient désormais d'un bonus inespéré avec la participation des chefs Disciples Escoffier Maroc qui viennent très régulièrement et à tour de rôle dispenser leur savoir-faire lors d'ateliers cuisine au cours desquels sont abordées les bases culinaires mais aussi la connaissance des produits ou la réalisation de fiches techniques. C'est ce qu'on appelle l'esprit de transmission et de partage des Escoffier... Cette collaboration ne s'arrête pas là. Pour le Bocuse d'or Maroc dont la sélection se déroulait à El Jadida, le chef Jawad Rahali, de la Villate Limoune à Ouled Teima près d'Agadir, a choisi comme assistante Farah, stagiaire à Maison Bonheur. Et les 12 apprentis étaient présents au grand complet le 10 juin dernier dans les cuisines de l'hôtel Casablanca... à Casablanca aux côtés des chefs Disciples Escoffier Maroc dans le cadre d'un dîner d’Épicure. Tout semble donc aller pour le mieux dans le meilleur des mondes pour la Maison Bonheur (la promotion 2024 est déjà complète)... si ce n'est le budget difficile à boucler en l'absence de subventions. " Heureusement que je peux compter sur les riads partenaires et mon unique sponsor, le groupe espagnol Crimidesa sans lequel rien ne pourrait se faire. Sans oublier les généreux donateurs qui œuvrent dans l'ombre. Mais maintenant que je suis en place, j'espère avoir des aides officielles ". Une association qui met en avant la belle ville de Taroudannt, dont on parle à la télé, dans les journaux et sur les réseaux sociaux mériterait bien ce coup de pouce. Jean CALABRESE & Philippe PRIMARD

  • TUNISIE | vin-cuisine-jardins

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