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- BURGUNDY | vin-cuisine-jardins
LA BOURGOGNE DANS TOUS SES ETATS Gastromie, grands crus et jardins secrets THIS WEEK TOP POSTS CATEGORIES TAGS POUR VOUS INSCRIRE Ce voyage de 8 jours / 7 nuits vous est proposé au tarif de 1410 € par personne (sur la base d'une chambre double) - VOL NON COMPRIS Les voyageurs (groupe de dix personnes maximum) sont directement pris en charge à leur arrivée à l'aéroport de Marrakech Menara - Pour obtenir plus de renseignements, prière de remplir le formulaire de contact ci-dessous. Merci ! Message envoyé. Envoyer
- LE SOMMELIER | vin-cuisine-jardins
De Paris à Avignon Les vies multiples de Daniel Chaussée, maître sommelier Zoom sur le parcours chaotique d'un homme que le vin sait rendre poétique L’image de Daniel Chaussée, sommelier, est souvent liée à celle des foires aux vins organisées par la grande distribution, à tel point qu’il est devenu à lui seul une véritable tête de gondole, plus particulièrement celle d’Auchan sud à Avignon. Showroom, animation des rayons, montage des foires aux vins. Un exercice qui lui a permis au cours de toutes ces années de découvrir de nouveaux produits pour alimenter les catalogues des super et hypermarchés Auchan de Toulouse à Nice. Corrections des textes, commentaires de dégustation, formation des chefs de rayon… « Il fallait faire très attention par rapport à la loi Evin. Je ne pouvais pas sourire sur les photos. Et pas de phrases poétiques non plus ! Car tu n’as pas le droit d’évoquer la sensation de plaisir en parlant du vin ». Quelque 48 foires plus tard (deux par an, printemps et automne), le voici donc retraité mais pas coulé. Car Daniel Chaussée a eu d’autres vies et sait rebondir. Il voulait monter un restaurant... ce sera une parfumerie pour sa femme ! La première de ces vies professionnelles a commencé à l’âge de 15 ans. C’était en 1996, il n’y avait pas encore de filière de sommellerie bien établie et Daniel a appris le métier sur le tas, avec son père. Ce qui lui a permis de bosser au Pavillon Dauphine, à l’Automobile Club de France, au Vert Galant… Il franchit même la Manche pour devenir à Londres chef sommelier au Café Royal Hôtel, puis revient à Paris chez Fauchon. Une fois marié, le voici installé à Lyon puis à Quiberon en Bretagne : il voulait monter un restaurant… ce sera un institut de beauté pour sa femme. Et lui se retrouve limonadier sur la plage. Mais pour équilibrer les comptes de la parfumerie, il doit revenir dans la capitale. Une place chez la maison Billon - anciennement Patachou – au Tartempion, à Montmartre, où il verra défiler quelques stars du show biz. Le temps de renflouer les caisses et le voilà de retour en Bretagne où il ouvre cette fois son affaire, le Pastoré, rendez-vous des célébrités, avec des clients comme Carlos, Robert Hossein, Richard Anconina, la princesse Farah Diba, Jean Guidoni… Mais la parfumerie ne tournait toujours pas rond et tout s’est écroulé comme un château de cartes. Sa femme le quitte… Plus de boulot, plus de maison, plus rien… « J’étais lessivé ». Le salut passe par l'Université du vin de Suze-la-Rousse Un ami lui parle alors de l’université du vin de Suze-la-Rousse. Hasard ou destinée ? C’était en 1992 et le voilà donc dans le sud pour un stage de commercial. Une nouvelle vie. Il n’est plus jamais reparti… Grâce à Jacques Avril, le secrétaire de l’Université, qui le met en contact avec le traiteur Guy Meffre, Patrick Galant ou encore Max Aubert, il verra les portes du monde du vin s’ouvrir à lui. Petit à petit, il remonte la pente jusqu’au jour où Auchan lui propose d’animer sa foire aux vins. Inter Rhône fait aussi appel à ses services et il prendra part à l’aventure de Rhône Exaltation puis de Découvertes en vallée du Rhône. « Un jour, j’ai dit à Jean-Michel Guiraud, qui organisait tout ça, pourquoi as-tu besoin d’appeler des sommeliers parisiens pour parler des côtes-du-rhône ? Tu as des gens très compétents ici ». Message reçu 5 sur 5, d’autant qu’entretemps, Daniel Chaussée était devenu vice-président de l’association des sommeliers du Languedoc-Roussillon et de la vallée du Rhône sud. Il a aussi fait partie de ceux qui ont réussi à mettre en place des tarifs pour la profession : « Nous ne sommes pas des amateurs et les compétences ont un prix ! ». Avec la retraite, une autre page reste à écrire. Et Daniel Chaussée, toujours fidèle aux Côtes du Rhône, se verrait bien en star du web avec, pourquoi pas, une chaine sur Youtube où il parlerait de vin, bien entendu… Jean Calabrese Son coup de cœur Domaine de la Cabotte - Colline - Côtes du Rhône blanc 2022 Très bel accord mets vin avec des pâtes fraîches et gambas ou bien une velouté de courges aux moules et saumon aromatisé à la citronnelle et au gingembre. POUR EN SAVOIR + SUR LE DOMAINE
- Vignerons | Vin cuisine jardins | France
Le vigneron OK Pierre Amadieu à Gigondas: une famille et une marque PLAN DE DIEU Le Bois des Dames, domaine de coeur d'Hugues Meffre Un vignoble hérité du grand-père Gabriel qui avait su le mettre en valeur. Découvrir SUD MAROC Jawad Rahali, le chef aux saveurs multiples Pas très loin d'Agadir, ce disciple Escoffier joue sur la diversité des cuisines du monde… Découvrir BRASSERIE CHIMANTA Manuel Perera : une part de rêve dans la bière Manuel Perera a installé sa brasserie dans son garage aux Angles dans le Gard. Découvrir CHATEAUNEUF-DU-PAPE Fabrice Brunel, vigneron et négociant Au domaine Les Cailloux, il ne manque pas d’idées pour développer ses multiples activité de négoce. Découvrir Au Maroc Maison Bonheur : l'art culinaire à la sauce solidaire Lire la suite Découverte LE JARDIN DU CURÉ DE TARO UDANNT Négoce TARDIEU LAURENT DANS LA COUR DES GRANDS Haute pression CHIMANTA LA BIERE DES ANGLES
- MAROC : la route des vins | vin-cuisine-jardins
La route des vignes de Meknès à Essaouira Afin de ne pas rendre le voyage trop fatiguant en accumulant un surplus de kilomètres et pour se concentrer sur le thème choisi de ce voyage (les vins marocains), nous avons délibérément éliminé certaines villes (Fès et Marrakech essentiellement) qui méritent à elles seules un séjour prolongé mais qu'on ne peut pas visiter au pas de course. Ce qui n'aurait pas de sens ! Nous avons aussi opté pour un voyage en deux temps : une première partie plus dense dans le nord du Maroc où se concentre l'essentiel du vignoble. Avec, au programme, la visite de quatre domaines + des soirées à Meknès, Rabat, Casablanca et Essaouira ; un beau périple qui démarre au pied du Moyen Atlas et qui se déroule le long de la côte Atlantique. Puis une deuxième partie plus tranquille avec moins de kilomètres, qui s'éloigne de l'Océan pour nous permettre de découvrir de l'autre côté du Haut Atlas la petite ville de Taroudannt et le sud marocain... l'arrière pays et ses douceurs, histoire de rentrer en forme en France. VENDREDI Le voyage démarrera donc officiellement à l'aéroport de Fès Saïss vers 13 heures (le temps d'accomplir les formalités qui peuvent être longues parfois). Vu l'heure assez tardive (14 heures heure française), nous déjeunerons en route. Au café Chahrazad (restaurant de grillades) implanté sur un des golfs de Fès, avec vue sur les contreforts du Moyen Atlas. Les végétariens, végans ou autres allergiques sont priés de se faire connaître ! Direction ensuite le Château Roslane (Relais & Châteaux), premier château marocain inauguré en juin 2004, figure de proue des Celliers de Meknès, propriété de la famille Zniber. Un domaine viticole de près de 2 000 ha implanté sur Guerrouane, Beni M’tir et la seule AOC du Maroc, les Coteaux de l’Atlas. Leader du vin marocain avec 85 % de la production, le groupe des Celliers de Meknès a été créé par Brahim Znibe r en 1964. Nous visiterons la cave (une demi-heure) avec ses installations ultra modernes (pressoirs pneumatiques, cuves inox, tables de tri, chai à barriques enterré, grande puissance de froid) et dégusterons quelques vins (quatre a priori) dont un tout nouveau vin pétillant. L'heure n'est peut-être pas idéale pour une dégustation mais parfois, on n'a guère le choix. Vers 17 heures, nous rejoindrons Meknès, une des quatre villes impériales. Nus choisi un hôtel-riad pas très loin de la médina, sachant qu'il n'est pas toujours évident d'avoir 4 chambres doubles et 2 simples. Ces chambres, comme les autres par la suite (mis à part Taroudannt), seront à régler directement sur place. Nus avons opté quand c'était possible pour des tarifs ne dépassant pas les 80 euros pour deux, petits déjeuners inclus. Les voyageurs solitaires devront payer un peu plus (plus de détails avant le départ). Concernant les restaurants, même système : on règle sur place. Idem pour les pleins de gazole : il faudra par contre régler la location du mini bus avec chauffeur avant le départ : autour des 150 euros par jour. A Meknès, nous aurons donc le temps de visiter la médina et quelques monuments de la ville. Avant le dîner. Puis soirée libre. SAMEDI Il ne faudra pas trainer au lit ! Après le petit déjeuner, départ vers 9 heures en direction du site archéologique de Volubilis, ancienne capitale de la Maurétanie, avant poste important de l'Empire Romain. Deux heures de visite avant de rejoindre à une cinquantaine de km de là Volubilia, le domaine de la Zouina, créé par les Français au début du XXème siècle et repris en 2002 par Gérard Gribelin et Philippe Gervoson. Visite des chais et dégustation buffet sur place; Nous reprendrons la route en direction de la capitale, Rabat, où nous arriverons en fin d'après-midi. Installation à l'hôtel, visite de la médina et de la kasbah des Oudayas, dîner et dodo. DIMANCHE Après le petit déjeuner, visite du Mausolée du roi Hassan II et de son père Mohamed V. Avant de filer vers le domaine des Ouled Thaleb dans la région de Benslimane. Fondé en 1926, c'est la plus ancienne cave vinicole encore en activité au Royaume, propriété aujourd'hui du groupe Thalvin. Le domaine a vu se succéder ces dernières années deux œnologues français, aussi talentueux que sympathiques : Jacques Poulain (qui l'a quitté pour créer La Ferme Rouge) et Stéphane Mariot, directeur du domaine depuis 2011. Même scénario : visite des chais, dégustation et déjeuner. Vers 17 heures, départ pour Casablanca. Installation à l'hôtel. Dîner au restaurant Dar Dada. Situé à quelques pas du jardin «Arsa» en médina, Dar Dada est une adresse qui promet bien des surprises. Niché dans un charmant riad, elle valorise autant la tradition qu’elle ne la réinvente avec malice et brio. LUNDI Après le déjeuner, la journée débutera par la visite de la Grande Mosquée Hassan II de Casablanca, la seule mosquée du Maroc que les non.musulmans peuvent visiter. En payant un droit d'entrée de 13 euros ! Nous entamerons par la suite un long périple vers Essaouira (compter 5 heures de voyage) en faisant une halte à mi-chemin pour casser la croûte à Oualidia, ville réputée pour ses huîtres. Le temps de digérer et nous voilà à Ounagha, près d'Essaouira, où s'est installé Charles Melia (du domaine de la Font du Loup à Châteauneuf du Pape) il y a une trentaine d'années. C'est là qu'il a créé le domaine du Val d'argan, le domaine viticole le plus au sud de l'hémisphère nord. Le temps de s'installer dans ce joli havre de paix et nous aurons droit à une dégustation des vins du domaine, les seuls du Royaume à être certifiés bio par Ecocert. Dîner et nuit sur place. Charles Melia devrait être présent pour nous accueillir. MARDI Petit déjeuner au riad des vignes puis départ pour Essaouira, l'ancienne Mogador. Visite rapide sur le port de cette ville très touristique puis départ le long de la côte pour rejoindre Taghazout, un petit village de pêcheurs devenu en quelques années le centre d'un immense complexe touristique, Taghazout bay, apprécié des surfeurs du monde entier. Nous déjeunerons près du rocher du diable à Tamraght, village champignon où sont installés depuis une dizaine d’années Jean-Luc & Patrick dans leur maison d’hôtes les Papillons Bleus. Nous prendrons notre repas, élaboré par Pioupiou, sur la terrasse de leur maison (menu à définir, plutôt poisson a priori). Direction Taroudannt ensuite, à l'intérieur des terres. Changement de décor et de températures. Une grosse heure de route, le temps de digérer. Installation à la villa Mandarine dans un petit douar à 3 km de la ville où nous nous rendrons par la suite. Une ville de remparts – comme Avignon mais ceux-là sont en terre et certaines parties en très mauvais état comme on pourra s'en rendre compte avec le petit tour de calèche qui vous sera proposé. Nous ferons aussi un petit tour dans les souks de la ville où l’on vous proposera le meilleur de l’artisanat marocain. Trois propositions pour le repas du soir : soit au bord de la piscine du Riad Le Moulin, dans le quartier Oulad Bounouna (avec possibilité d’alcool), soit au restaurant du Tennis club de Taroudannt, fréquenté par la partie aisée de la population locale (sans alcool et moins cher). Soit directement à la villa Mandarine si l’on veut être plus tranquille. MERCREDI La journée débutera par une petite excursion dans les contreforts du Haut Atlas pour découvrir la vallée de Mentaga et ses villages berbères ainsi que sa coopérative d'huile d'argan où les femmes s'activent au moment de la récolte. Autre alternative : la palmeraie de Tiout à une trentaine de kms. Avec là aussi une coopérative d’huile d’argan. Nous reviendrons tranquillement en ville à l'heure du déjeuner qui sera servi dans le jardin de l'église où avait l'habitude de se rendre en son temps Jacques et Bernadette Chirac au moment des fêtes de fin d'année. Nous y serons accueillis par le père Marc, par ailleurs vicaire général du diocèse de Rabat, qui célèbre la messe le dimanche et qui récolte aussi des fonds pour l'entretien du jardin. Après-midi farniente au bord de la piscine de la villa Mandarine jusqu'à 18 heures, heure à laquelle nous sommes attendus à Dar Al Hossoun, une propriété construite près de celle de la reine Farah Dibah par deux jardiniers architectes français qui ont imaginé un extraordinaire jardin sec qui compte pas moins de 800 plantes importées de tous les déserts de la planète. Dîner sur place et retour à la villa. JEUDI Vers 10 heures, départ pour l'aéroport d'Agadir al Massira et fin du voyage. Nom du service Paragraphe. Cliquez ici pour ajouter votre propre texte. Tout simplement. Nom du service Paragraphe. Cliquez ici pour ajouter votre propre texte. Tout simplement. Nom du service Paragraphe. Cliquez ici pour ajouter votre propre texte. Tout simplement. Nom du service I'm a paragraph. Click here to add your own text and edit me. It’s easy. Obtenir un devis Paragraphe. Cliquez sur « Modifier texte » ou double-cliquez sur la zone de texte pour modifier son contenu. 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- Une bdp3_Tardieu Laurent | vin-cuisine-jardins
Maison Tardieu - Laurent : du micro-négoce pour des vins authentiques et de caractère Depuis 1994, Michel Tardieu sélectionne et élève des vins issus de très vieilles vignes et provenant des meilleurs terroirs des crus de la Vallée du Rhône. Associé jusqu'en 2008 au Bourguignon Dominique Laurent, il gère désormais en famille cette petite entreprise qui joue dans la cour des grands… © Camille Moirenc Photographie "Quand mon père s’est lancé dans le négoce, toutes les portes s’ouvraient même dans les plus beaux domaines". Les vins sont élevés sur lie fine en phase réductrice pendant 24 mois. Installé à Lourmarin dans le Luberon, région dont il est originaire, Michel Tardieu voue à la vigne et au vin une véritable passion qui l’a amené un beau jour de l’année 1994 à franchir le pas, lui, le fonctionnaire que rien ne prédestinait à cette nouvelle carrière de négociant. Mais ce saut dans l’inconnu n’en était pas vraiment un : il connaissait la vallée du Rhône comme sa poche et avait déjà noué des contacts avec de nombreux vignerons ; et il avait un atout de choix dans sa manche, le Bourguignon Dominique Laurent, viticulteur exceptionnel dont il avait suivi le parcours et avec lequel il s’était lié d’amitié. « A l’époque, mon père avait déjà son propre club de dégustation, le Clinton, du nom d’un cépage hybride interdit car il produit beaucoup de méthanol, souligne un brin amusé Bastien, le fils, lui aussi tombé tout jeune dans le tonneau… Mon père nous a transmis sa passion avant même de créer son négoce. Pendant les repas du dimanche, il nous faisait sentir les vins et parfois nous avions même droit à une goutte ! ». C’était donc pour lui une évidence de rejoindre l’entreprise familiale, ce qu’il a fait en 2010 après un parcours relativement classique : BTS viti œno et diplôme national d’œnologie à Montpellier. Il se souvient encore de sa première vinification en 2002 chez Sylvain Fadat du domaine d’Aupilhac en Languedoc (désigné vigneron de l’année en 2021 par la RVF) qui l’a conforté dans son envie de poursuivre dans ce métier. Sa sœur Camille, elle aussi, a rejoint l’entreprise armée d’une licence en marketing communication. Avec leur mère Michèle, la famille au complet est donc aux manettes. Et au diapason de la philosophie du père Michel Tardieu : faire des vins qui expriment l’âme des différentes appellations ! Des sélections drastiques C’est pourquoi à l’image du micro négoce bourguignon, la maison Tardieu – Laurent se focalise sur la qualité des raisins avec des sélections drastiques sur des parcelles de vieilles vignes et de beaux terroirs. Et pour cela, il faut sillonner sans relâche la Vallée du Rhône du nord au sud pour dénicher les cuvées les plus nobles et convaincre les vignerons de leur en céder une petite partie. «Il faut se remettre dans le contexte des années 1990, quand les vins rhodaniens ne suscitaient pas beaucoup d’engouement. Quand mon père s’est lancé dans le négoce, toutes les portes s’ouvraient même dans les plus beaux domaines. Et les liens créés à l’époque perdurent aujourd’hui même si les vins de la Vallée du Rhône ont énormément gagné en notoriété ». La famille Tardieu travaille actuellement avec une centaine de vignerons (deux ou trois par appellation). Avec une méthode éprouvée qui ne nécessite aucun cahier des charges, juste un process de vinification établi en fonction des caractéristiques du millésime. Après la vendange, la vinification s’effectue sur place dans les domaines. Puis, quand les vins ont fini de fermenter dans les cuves, au moment du décuvage, ils sont entonnés, toujours à la propriété, dans les fûts Tardieu-Laurent qui, en février, gagnent les caves de Lourmarin, avec les documents officiels indispensables. Une marque de qualité Tous les vins de syrah passent en fûts de chêne neufs. Les vins issus de grenache passent en “fûts d’un vin”. « Nous sommes très peu interventionnistes », souligne encore Bastien. Les vins sont élevés sur lie fine en phase réductrice pendant 24 mois. Et pour préserver la pureté des arômes, il n’y a pas de filtration pour les rouges et très peu pour les blancs ; et pas de collage. Et le résultat est là : des Becs Fins, le côtes-du-rhône départ de gamme, à l’Hermitage, le summum, le nom Tardieu Laurent est devenu une marque de qualité que les amateurs de vin plébiscitent. REPÈRES Production : environ 250 000 bouteilles dont une petite moitié en côtes-du-rhône générique (2 blancs et 3 rouges) Appellations : tous les crus de la vallée du Rhône plus un bandol rouge. Vignes : la famille Tardieu n’en possède pas. Elle est négociant-éleveur à 100 % Ventes : un tiers France pour deux tiers export ; chez les particuliers, cavistes et restaurateurs Contact : route de Cucuron à Lourmarin Tel : 04 90 68 80 25 / info@tardieu-laurent.com Jean Calabrese Travaillons ensemble 15 rue du château 75001 Paris, France E-Mail: info@monsite.fr Tel. : 01 23 45 67 89 Prénom Nom de famille E-mail Message Merci pour votre envoi ! Envoyer
- LE VIGNERON | vin-cuisine-jardins
Pierre Amadieu à Gigondas : la montée en gamme d'une famille et d'une marque Fer de lance de l'appellation dont elle est le plus grand producteur privé, cette maison fondée en 1929 jongle avec les sélections parcellaires dans son activité de négoce dédiée aux crus du Rhône sud... Tout en conduisant trois propriétés, Romane et la Machotte à Gigondas, et les Hautes Cances à Cairanne : la parfaite illustration de son savoir-faire vigneron. L'ESPRIT DE FAMILLE Henri-Claude pour la partie commerciale ; Jean-Marie pour les partenariats avec les fournisseurs, la préparation des vins, l'élevage ; Maguelone, épouse de Jean-Marie, pour les clients particuliers et les salons... Et l'incontournable Pierre qui chapeaute le tout. "Nous sommes quatre, de la 3ème génération des Amadieu, à travailler ensemble. Mon père et mon oncle ont pris leur place par devoir ; nous, la nouvelle génération, l'avons fait en fonction des affinités et des compétences de chacun. Mais l’unité de la famille demeure : c’est une volonté, celle de toujours préserver la pérennité de la maison Pierre Amadieu". Comme dans toute bonne saga vigneronne, c'est au grand-père que revient le beau rôle, celui décisif de miser un jour sur la vigne à une époque où la pratique la plus répandue était la polyculture. C'était le cas dans la vallée du Rhône et le petit village de Gigondas n'échappait pas à la règle : on y produisait du vin, de l’huile d'olive, des céréales. C'est donc à Gigondas que Pierre Amadieu, le grand-père des actuels exploitants, décide à l’âge de 19 ans de commercialiser la production des raisins de son petit domaine familial : la récolte 1928 sera embouteillée. Mais les 7 ha qu’il avait ne produisant pas assez pour faire suffisamment de bouteilles, il s'est lancé dans le négoce. "Depuis le début, il s’est intéressé aux autres appellations. Châteauneuf-du-Pape, Tavel – j'ai retrouvé une bouteille vide (!) de 1945 - et beaucoup de Côtes du Rhône en négoce. Et du Ventoux aussi". Dixit Pierre Amadieu, le petit-fils, fils de Jean-Pierre, qui a repris le flambeau en 1989. Cet ingénieur agronome (spécialisation viti-oeno) forme aujourd'hui avec ses cousins Jean-Marie et Henri-Claude le triumvirat qui dirige la maison. L'APPELLATION GIGONDAS AVANT L'HEURE Pierre Amadieu, le grand-père, développa donc de manière massive la vente en bouteilles. En mentionnant sur les étiquettes de ses Côtes du Rhône– chose inhabituelle à l'époque - le nom de Gigondas... bien avant la reconnaissance de l’appellation en 1971. Il passera sa vie à faire rayonner son village, se démenant comme un beau diable pour faire connaître ses vins. Il décroche une première médaille d'or au Concours général agricole à Paris en 1932... Très vite, il s’associe avec une agence commerciale, celle de M. Ginoux à Avignon, pour vendre sa production surtout dans le quart sud-est du pays, principalement à la restauration. Cet activisme vigneron portera ses fruits puisque la notoriété de la maison Pierre Amadieu va s'élargir jusqu'à figurer sur la carte des vins du célèbre paquebot France. DE PLANTATIONS EN REPLANTATIONS De 7 ha de vignes à Gigondas en 1929 à 137 ha aujourd'hui ! Comment s'est effectuée cette croissance exponentielle ? "Notre grand-père a très vite compris que les partenariats et les fermages qu'il avait mis en place après-guerre ne suffiraient pas à sécuriser la marque". En 1954, il rachète donc deux propriétés de montagne historiquement liées mais qui n’étaient pas viticoles à l’époque : Romane et la Machotte. De 1954 à 1968, il va avec son fils Jean-Pierre planter et planter... 60 ha de vignes vont ainsi apparaître au pied des dentelles de Montmirail. Pas suffisant pour lui d'autant que la cave coopérative qui s’était construite à Gigondas commençait à absorber une partie des raisins disponibles... En 1974, il profite de l’arrivée dans l'entreprise de Claude, son fils cadet, pour se remettre à planter... 60 ha supplémentaires. "Les vins de la vallée du Rhône commençaient à monter en gamme et les crus du sud autres que Châteauneuf du Pape suscitaient beaucoup d'intérêt. Il s'agissait de répondre à la demande". Aujourd’hui, avec ses 137 ha de vignes sur Gigondas, la maison Pierre Amadieur est le plus gros producteur privé sur l’appellation. Un tiers de la production revient au domaine, deux tiers sont vendus à la structure de négoce et une petite partie en vrac est destinée à d’autres négociants avec lesquels des partenariats ont été établis. LA PART BELLE POUR LES CRUS Mais il n'y a pas que Gigondas. La maison Pierre Amadieu s'est fait une spécialité des crus du Rhône sud, pour mieux s'intégrer dans le réseau traditionnel de distribution : Vacqueyras rouge et blanc ; Vinsobres rouge ; Gigondas (3 cuvées en rouge et une en rosé, provenant toutes des propriétés) ; Châteauneuf du Pape rouge et blanc ; Tavel ; un peu de muscat de Beaumes de Venise ; et Cairanne, en rouge et blanc... "Un gros morceau chez nous maintenant". Qui avait démarré en 2014 avec des achats de raisins et qui culmine aujourd'hui avec l'acquisition en 2019 du domaine des Hautes Cances : 18 ha dont 13 en appellation. "La maison Pierre Amadieu commercialise en moyenne chaque année 7 000 hl de vin, dont un millier en vrac en fonction des partenariats et 700 000 bouteilles, souligne Henri-Claude qui dirige le service commercial.Gigondas représente grosso modo la moitié des ventes et les Côtes du Rhône un bon quart. Dans le dernier quart domine le Cairanne". Le fils aîné de Jacques a intégré la maison après des études supérieures de commerce et divers projets dans le monde de l'économie avant de s'intéresser au vin. Il explique que le marché bouteilles, qui s'effectue exclusivement sur les réseaux traditionnels, est bien bien équilibré entre la France et l'export : Bénélux, Allemagne, Suisse, Scandinavie, Canada..."Partout, avec les 5 principaux vins du domaine auxquels nous avons rattaché Cairanne, nous avons une légitimité que vient compléter l'aspect négoce". LE BIO S'INSTALLE Pierre Amadieu, le grand-père – était un écolo dans l'âme. Peut-être sans le savoir. Un homme de bon sens en tous cas. Au tout début quand il a démarré, il avait plus de 1 000 moutons qui venaient paître en hiver dans les vignes. Longtemps oubliée, cette pratique a repris sur certaines parcelles pour une bonne et simple raison : le passage en bio ! "Dans la partie plaine plus facilement mécanisable, la conversion a été amorcée il y a plus de 20 ans. Dans les coteaux, nous avons attendu jusqu'en 2020, après le covid. En apportant du compost, en remettant les moutons en hiver et en essayant de refaire de la fumure" décrit Jean-Marie, le fils cadet de Jacques, qui a rejoint la maison en 1995. Lui aussi est ingénieur agronome et oenologue de formation. Il gère les vinifications et les assemblages, tout en surveillant ce qui se passe dans les vignes. "A priori, tous nos vignobles serons certifiés pour le millésime 2023". Ce qui ne signifie pas que tous les crus commercialisés par Pierre Amadieu porteront le fameux logo : "Les raisins que nous achetons ne sont pas encore tous bio". Jean Calabrese Maison Pierre Amadieu, 201 route des Princes d'Orange à Gigondas Téléphone : 04 90 65 80 33. Courriel : contact@pierre-amadieu.com
- Good to know | vin-cuisine-jardins
VOYAGE VIN CUISINE JARDINS DANS LE SUD MAROCAIN 8 jours / 7 nuits du samedi au samedi POINTS FORTS la visite du Jardin Majorelle et du nouveau musée Yves Saint-Laurent à Marrakech ; la dégustation d'une sélection des meilleurs vins marocains ; l’accueil dans les plus belles maisons privées de Taroudannt ; la découverte du domaine du Val d’Argan près d’Essaouira. ITINÉRAIRE / PROGRAMME JOUR 1 Vous serez pris en charge dès votre arrivée à l’aéroport de Marrakech-Menara. Un accueil personnalisé vous est réservé par un employé de l'aéroport : formalités accélérées et accompagnement jusqu'à la zone de bagages. Notre chauffeur vous attend à la sortie. Ce service exclusif Fast Track vous évite une longue et fastidieuse attente. Transfert à l'hôtel. Après votre installation dans les chambres, nous vous emmenons en balade. Elle débutera par l'incontournable place Jamââ-el-Fna et la traversée des souks. Notre première visite se situe au centre de la vieille ville. Superbement restaurés, les Jardins Secrets sont un parfait exemple de l'esprit des jardins arabo-andalous. Dîner et nuit à l'hôtel. JOUR 2 Départ pour la vallée de l'Ourika avec la visite au pied de l'Atlas d'un jardin bio-aromatique suivi d'un déjeuner sur place. Retour ensuite en ville avec la visite du jardin du célèbre hôtel La Mamounia. Un thé et des pâtisseries signées Pierre Hermé vous attendent. Temps libre ensuite, avant de vous convier à un buffet-dégustation de vins marocains au bar à vin le 68 dans le quartier de Gueliz. Nuit à l'hôtel. JOUR 3 La matinée sera consacrée à la visite du jardin Majorelle conçu il y a près de cent ans par le peintre du même nom et du tout nouveau musée Yves-Saint-Laurent. Nous déjeunerons à la Pause Gourmande, à quelques pas de là. Départ pour Taroudannt. Après un voyage d'environ 3h30, en grande partie par l'autoroute qui nous fera traverser l'Atlas, nous arriverons à Taroudannt ou plutôt à Dar Al Hossoun, une magnifique propriété au cœur d'un jardin remarquable. Installation dans les chambres. Temps libre et dîner sur place. JOUR 4 En fin de matinée, notre hôte vous fera découvrir la richesse et la diversité de ses jardins que les amateurs des quatre coins du monde viennent admirer. De là, nous partirons en ville déjeuner dans un endroit surprenant au cœur de la médina avant de découvrir en calèche la ville de Taroudannt. En fin d'après-midi, nous vous emmènerons pour une visite privée du jardin de la Tour des Faucons. Vote hôte vous retiendra pour un dîner aux chandelles... Nuit à Dar Al Hossoun. JOUR 5 Cap à l'Ouest vers Agadir, vers l'océan... Surplombant la plage, nous déjeunerons dans un restaurant de poissons réputé installé près du rocher du diable. La route nous mènera ensuite non loin de là, à l'hôtel Paradis Plage. Installation dans les chambres. Temps libre à volonté... L'occasion peut-être de s'offrir un hammam et un massage... Dîner et nuit à l'hôtel. JOUR 6 2h30 d'une route charmante pour atteindre Sidi Kaouki, petit village berbère situé sur l'ancienne route des caravanes du désert, à quelque 27 kilomètres d'Essaouira. Réputé pour sa longue plage de sable fin, il vous comblera par sa beauté, son calme mais également par l'accueil chaleureux que vous réservent ses habitants. Allez à la découverte d'une tradition, d'une histoire. Déjeuner dans un restaurant sur la plage. Départ pour le village d’Ounagha sur la route de Safi où se trouve le domaine du Val d’Argan et son Riad des Vignes où nous allons passer deux nuits.- Installation dans les chambres.-Visite du domaine et dégustation des vins du domaine suivie du dîner. JOUR 7 Départ pour la ville d’Essaouira située à une trentaine de km à peine. Visite de la ville (très touristique), du port et de la plage. Déjeuner en ville au restaurant « La Chèvre gourmande ». L’après-midi sera consacrée à un cours de pâtisserie orientale à l’atelier Madaba (sous réserve). Retour au riad des Vignes pour le dîner et la dernière nuit. JOUR 8 Départ pour l’aéroport de Marrakech dans la matinée (suivant les horaires de vol). Le programme proposé est susceptible de connaître de légères modifications en fonction des changements de jours et heures d'ouverture des sites ou de modification des horaires des transferts. Si tel était le cas, tout serait mis en œuvre pour limiter cela à des modifications dans l'ordre des visites, ou, éventuellement, vous proposer des prestations de remplacement de qualité équivalente. HÉBERGEMENT MARRAKECH - Les Jardins de la Médina (Châteaux-hôtels Collection / Clef Verte / Hôtels Charme et Caractère) / Situé dans le centre ancien de Marrakech, l'hôtel combine avec succès le charme d'un authentique palais historique avec une décoration contemporaine élégante. http://www.lesjardinsdelamedina.com TAROUDANNT – Riad Dar Al Hossoun (Garden Lodge et Spa) / Niché dans un jardin de renommée internationale, le domaine vous offre des prestations de haute qualité au sein d'une propriété familiale. www.alhossoun.com COTE ATLANTIQUE- Paradis plage (Spa surf et yoga) / Au cœur d'un oasis de 3 hectares, les pieds dans l'eau, un hôtel consacré au luxe et au bien-être. www.paradisplage.com ESSAOUIRA - Domaine du Val d'Argan / Riad des vignes / Créé de toutes pièces par un vigneron de la Vallée du Rhône, ce domaine près d'Essaouira est un havre de paix et de plaisirs. www.valdargan.com NB : Si l'hôtellerie mentionnée devait être changée, elle le serait pour une hôtellerie de standing similaire. DÉTAILS DU PRIX / LES VOLS NE SONT PAS INCLUS DANS CES TARIFS En chambre Double (2 personnes, 1 lit double) 1 410,00 € / personne En chambre Twin (2 personnes, 2 lits séparés) 1 410,00 € / personne En chambre individuelle supplément +310,00 € / personne Ce prix est garanti pour un nombre de participants compris entre 6 et 10 personnes. Entre 4 et 6 personnes, nous nous réservons le droit de demander un supplément de prix de 75,00 € par personne. Cet éventuel supplément vous serait demandé plus de 30 jours avant le départ ou lors de votre inscription si celle-ci intervient à moins de 30 jours. CES PRIX COMPRENNENT : Le passage Fast Track à l’aéroport de Marrakech-Menara et le transfert à l’hôtel ; l'hébergement en hôtels 3 ou 4* avec les petits-déjeuners ; la pension complète, hors boissons, soit six dîners à l'hôtel (samedi, lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi) et six déjeuners dans des restaurants (dimanche, lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi) ; la dégustation des vins marocains au 68, bar à vins de Marrakech (accompagnée d’un buffet) le dimanche soir ; les transferts en car privé, climatisé, pendant les principaux déplacements ; les taxes de séjour obligatoires ; les entrées dans les sites mentionnés dans le programme. CES PRIX NE COMPRENNENT PAS : Les vols aller/retour de votre ville de départ jusqu'à Marrakech les boissons hors dégustations ou repas avec boissons incluses. le port des bagages ; les pourboires usuels ; les dépenses d'ordre personnel ; l'assistance rapatriement (assurez-vous avant le départ que vous en bénéficiez avec votre carte de paiement ou par tout autre moyen) ; l'assurance optionnelle annulation, bagages et interruption de séjour ; et tout ce qui n’est pas spécifiquement mentionné dans la section « ces prix comprennent ». INFORMATIONS PRATIQUES Formalités pour les ressortissants français et membres de l’Union Européenne : un passeport en cours de validité est nécessaire. Attention : une fiche de renseignements à remplir vous sera délivrée dans l'avion ou mise à disposition à votre arrivée à l'aéroport. Elle est indispensable pour passer le contrôle de police. A la rubrique « quelle est votre adresse au Maroc », vous inscrirez : Hôtel les Jardins de la Médina, Marrakech. A la rubrique « profession », n'écrivez pas « journaliste » si tel est le cas. Toute autre profession ne pose pas de problème. Electricité : les prises marocaines sont alimentées par du courant alternatif 220 volts. Banques et distributeurs : vous n'aurez aucun problème pour retirer de l'argent si nécessaire dans les endroits où nous nous rendrons. Pour rappel : 1€ = 10,30 Dh environ. Pourboires : il est d'usage de laisser un pourboire dans les mêmes conditions qu'en France. Santé : aucune précaution particulière. Il est préférable d'être à jour des rappels de vaccination. Pour les estomacs fragiles, la « turista » ne doit pas être exclue même si l'hygiène alimentaire a fait beaucoup de progrès au Maroc. On peut vous conseiller d'apporter avec vous un anti-diarrhéique et de ne boire que de l'eau minérale en bouteille. Téléphone : pour téléphoner depuis le Maroc vers la France, composer le 00, puis le 33, suivi des neuf chiffres du numéro de votre correspondant (sans le 0 initial). Tenue vestimentaire : le Maroc est un pays musulman. Si la population connaît très bien les usages vestimentaires des Européens, nous ne pouvons que vous conseiller d'éviter les tenues trop légères : mini short ; décolletés, etc. Les Marocains n'en seront plus que respectueux et accueillants, notamment envers la gent féminine. Prévoyez une paire de chaussures confortables car les visites et certains déplacements dans une partie des centres historiques s'effectueront à pied. Il est toujours utile d'emporter un chapeau pour les visites en extérieur pour vous protéger du soleil. Prévisions météorologiques : En mai, le climat au centre et au sud du Maroc est très clément. Les températures peuvent facilement dépasser les 25°, voire plus. Attention cependant, les nuits peuvent être fraîches (en particulier au bord de l’océan ou en altitude) et la pluie n'est pas impossible. Un pull dans les bagages n'est pas négligeable ! Nous vous conseillons de consulter les prévisions météorologiques la veille de votre départ soit par Internet sur le site de la chaîne météo ou de metéo France , soit par téléphone, avec le service Météo Consult, au 3264 (service payant 2,99 € l'appel + coût normal d'une communication depuis votre téléphone). INFORMATIONS VOYAGEURS : SÉCURITÉ ET SITUATION SANITAIRE Pour chaque pays, le ministère des Affaires Etrangères (http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs) publie des fiches conseils aux voyageurs sur son site internet. Vous y trouverez les dernières recommandations notamment en matière de sécurité, formalités et santé. Nous vous recommandons fortement de consulter ces sources d'information régulièrement, jusqu'à la veille de votre départ.
- Une bdp4_la bière | vin-cuisine-jardins
A la Brasserie Chimanta, Manuel Perera vend du rêve avec ses bières Manuel Perera est installé aux Angles dans le Gard. Il aurait pu ne jamais devenir brasseur. Ce biologiste de formation, totalement autodidacte en ce qui concerne le monde de la bière, a en effet abordé presque en dilettante les brassins comme de petites expériences scientifiques. Il voulait contrôler la plupart des facteurs et voir les résultats. « J’étais intéressé par les aspects microbiologiques et biochimiques appliqués dans la fabrication de la bière, dit-il. Et puis, au fur et à mesure, j’ai découvert un monde merveilleux plein de possibilités » . Avec Géraldine et Daniel, nos deux sommeliers émérites, nous l’avons rencontré dans son atelier de production… en fait un garage minuscule attenant à la maison familiale aux Angles (Gard). C’est là qu’il a brassé pendant une quinzaine d’années tout en menant en parallèle des projets professionnels qui n’ont pas abouti. « J’ai suivi plusieurs reconversions… sans succès, tout en faisant de la bière en parallèle. Puis, un jour, les gens m’ont encouragé à franchir le pas ; j’ai donc créé ma micro entreprise en 2019 et pour l’instant ça va ». Ça va bien même ! Car au cours de sa première année de production, il a décroché une médaille d’or au Concours des bières artisanales d’Avignon. Premier concours, première médaille ! Ce qui n’a pas manqué de susciter notre curiosité. NOUVEAUX HORIZONS / Et d’abord, pourquoi avoir baptisé sa brasserie Chimanta ? « Je suis moitié vénézuélien moitié français, précise-t-il. Et j’ai choisi ce nom pour rendre honneur à mes origines ». Chimanta nous apprend-il, c’est une chaîne de montagnes dans le sud du Venezuela. Une région assez inaccessible. Et Manuel Perera d’ajouter le regard clair et avec le sourire : « Ça rejoint un peu l’idée que je veux véhiculer avec mes bières : promouvoir le voyage et susciter l’intérêt pour de nouveaux horizons ». 3 boulevard de Provence aux Angles (30133) Tel : 06 20 38 86 85 www.brasserie-chimanta.com En ce qui nous concerne, pas de voyage dans l’immédiat mais l’envie de goûter ses bières. Manuel en brasse quatre (une cinquième, brune, vient de voir le jour mais elle n’était pas encore disponible le jour de notre visite), deux plutôt classiques et deux aromatisées : Aurane (du latin « aurum » = en or) est une bière de type Pale Ale à la rode dorée Latit, c’est une IPA que Manuel considère comme classique dans la mesure où il utilise du houblon (importé de la fameuse vallée de Yakima aux Etats-Unis), de la levure et du malt. C’est elle qui a décroché la médaille d’or Hardie, une ambrée au romarin pour mettre à l’honneur sa terre d’accueil Marau-Ya, une blonde aux fruits de la passion pour rendre hommage à ses origines. Avec ses 8 cuves de 150 litres, notre brasseur gardois a la possibilité de produire jusqu’à 100 hectolitres de bière qu’il commercialise localement : chez des professionnels comme L’Angle des bières, nouveau bar à bières et caviste qui vient d’ouvrir sur Les Angles + un restaurant sur Avignon ; et en vente directe sur le marché de Villeneuve-lez-Avignon le jeudi et celui de la place des Carmes à Avignon le samedi. En attendant t de créer son réseau d’intermédiaires « Nous restons très petits mais l’idée, comme ça marche plutôt bien, c’est de s’agrandir le plus rapidement possible et de déménager dans un local plus grand ». Je lui demande alors de préciser qui englobe le « nous » qu’il utilise : « Je parle au pluriel mais en fait je suis tout seul… même si j’ai de l’aide de ma famille ».
- SICILY | vin-cuisine-jardins
L'ILE SECRETE AUX MILLE DELICES THIS WEEK TOP POSTS CATEGORIES TAGS
- LE CHEF | vin-cuisine-jardins
AVIGNON Au restaurant Le Molière, Valérie revisite l'aïoli et le bœuf bourguignon « C’est la bonne nourriture et non les belles paroles qui me fait vivre ». Valérie, la patronne du restaurant Le Molière à Avignon, aurait pu faire sienne cette citation – pas la plus connue – du célèbre dramaturge sans doute plus épris de mots que de mets ! Mais il n'en est rien car pour cette Bourguignonne installée en Provence, c'est plutôt le contraire qui s'impose au vu de son parcours. Quoi qu'il en soit, cette citation en forme de clin d’œil nous permet d'aller à la rencontre de la cheffe de cuisine de ce petit restaurant que les habitués de la place des Corps-Saints ou les amateurs de bonne chère connaissent bien dans la Cité des Papes. Profitant d’un répit au cœur même du célèbre Festival, un petit questionnaire gourmand s’imposait. De Dijon à Avignon Valérie, en amuse-bouche, on vous propose une petite question traditionnelle : le récit de votre parcours. Et bien tout d’abord, je suis dijonnaise d’origine et fière de l’être ! J’y ai fait toutes mes études d’hôtellerie et de restauration. Ensuite, je me suis lancée en ouvrant un hôtel-restaurant-bar près de Dijon que j’ai tenu pendant dix ans. Mais comme beaucoup de gens, il y avait une chose qui me manquait : le soleil ! Marre du brouillard… Et début 2010, j’ai pris une décision : ma famille habitant Lyon et ne voulant pas être trop loin de la mer, j’ai pensé qu’Avignon était un bon compromis et je ne le regrette pas ! Poursuivons avec l’entrée : qu'est-ce qui vous a amené à installer votre restaurant ici, dans la cité des papes ? Alors, du coup, le hasard complet ! Je cherchais à acheter quelque chose pas trop cher et un soir je suis venue pour visiter l’endroit. Quand je suis arrivée sur cette place des Corps-Saints et que je me suis retrouvée face au cloître des Célestins, ça a été pour moi un vrai coup de foudre… Même si j’ai appris par la suite que c'était une place qui n’avait pas forcément très bonne réputation ! Je me suis dit : bah, malgré tout, cette place elle est juste magique et surtout le soir quand elle est éclairée. Mon choix était fait. Voilà comment je me suis retrouvée à Avignon. Et pourquoi l’avoir appelé le Molière ? A l’époque, ça s'appelait le Mistigri. C'était plutôt un bar à tartes. Le précédent propriétaire n’est resté je crois que 8 mois… ça l’a vite saoulé. Mais il y avait les stores avec L M inscrit en gros dessus. Nous, on n’avait pas forcément trop de moyens pour les changer. Donc on s'est dit qu’il fallait trouver quelque chose qui colle avec L M ! Et en réfléchissant, en l'espace d'une semaine, on s'est dit : mais c’est bien sûr ! Molière ! Avignon ! Le théâtre ! Ca allait de soi. Et on pouvait garder les stores ! Et au final, il n’y a pas mieux. En plat principal, nous ce qu'on aime bien, entre autres, c'est votre petite carte, pour nous un gage de qualité Je préfère travailler peu et avec des produits frais et faits maison plutôt qu’avoir des cartes à rallonge… En plus, j’ai une fâcheuse tendance à toujours vouloir revisiter les choses. Je n'aime pas les plats classiques. Même chose pour les desserts. Le tiramisu classique je ne sais pas faire. Avec mon conjoint, nous sortons beaucoup et nous observons. Tiens ça, ça a l’air pas mal… Il y a aussi les magazines et Internet. C’est tout un travail d'équipe où chacun va donner son truc ! Nous allons tous à un moment donné nous réunir pour échanger, même les apprentis. Pour élaborer la nouvelle carte (on la change tous les mois), chacun va apporter ses idées. Après, elles sont plus ou moins bonnes et surtout elles sont plus ou moins de saison. Quand les jeunes à 15 ans, qui n’ont pas l'habitude, vont me demander un clafoutis aux cerises au mois de décembre, je vais leur expliquer que c'est très compliqué de trouver des cerises en hiver ou alors il faut en acheter à prix d’or et en plus elles viennent d’où ces cerises ? Je leur explique que chaque fruit, chaque légume à sa saison et qu’il faut savoir s'adapter. C’est primordial. Des fournisseurs particuliers ? Je travaille pas mal avec un primeur sur Châteaurenard. Et comme j'habite sur Tavel, j'ai des petits commerçants auprès desquels je me fournis parce que je les connais. Même chose pour les vins avec la cave de Tavel bien sûr. Et puis il y a mon mari qui me sert beaucoup ! Tous les weekends, il aime bien aller faire le marché ; il va me dire : Ah tiens je t'ai ramené ça… Bon, ce n'était pas forcément prévu mais je vais l’intégrer à un plat la semaine suivante… Et les plats bourguignons dans tout ça ? Ah au début ça a été un peu difficile ! Il a fallut s’adapter à la cuisine provençale. Nous travaillons beaucoup avec les touristes et ce qu’ils viennent chercher à Avignon, c’est la cuisine du Sud. Je leur en donne mais, à ma façon. L’aïoli par exemple, je l’ai intégré à une cassolette de ravioles. Quant à la ratatouille, cuite au four, elle vient accompagner un croustillant de poulet. Par contre hors-saison, je propose toujours des petits plats bourguignons, comme les œufs meurettes par exemple qui ont beaucoup de succès, ou encore le coq au vin, le tout revisité comme d’habitude ! Propos recueillis par Philippe PRIMARD Le Molière : restaurant traiteur chef à domicile Facebook : @lemoliereavignon Instagram : lemoliere84 68 place des Corps Saints à Avignon 06 74 74 00 53 / 04 32 70 31 79
- Une bdp2_maison bonheur | vin-cuisine-jardins
Maison Bonheur : l'art culinaire à la sauce solidaire A Taroudannt dans le sud marocain, ce mini centre associatif de formation aux métiers de la restauration permet à des personnes en situation précaire – le plus souvent de jeunes femmes - de vivre leur passion de la cuisine, avec au bout de six mois un job à la clef. C'est le pari de Patricia Frangioni-Marella, à l'origine de ce projet un peu fou qui a reçu en cours de route le soutien inespéré des Disciples Escoffier Maroc. Patricia, qui a fondé Maison Bonheur et Sanae Chaher, coach et psychothérapeute du groupe « Ici, à Taroudannt, il y a des vibrations qui sont énormes » B eaucoup d'agitation dans la cuisine de cet appartement transformé en centre de formation. Nous sommes au 2ème étage d'un petit immeuble du quartier Lablalia pas très loin de la kasbah de Taroudannt,,... On y accède par un escalier un peu raide mais le jeu en vaut la chandelle semble-t-il puisque ce restaurant intermittent fait le plein à chacun des rendez-vous qu'il propose. C'est samedi et comme presque toutes les deux semaines de janvier à juin, c'est le jour test du repas à thème (aujourd'hui l'Italie) proposé par les stagiaires de l'association Maison Bonheur. A l'étage au-dessus, sur la terrasse, les tables sont prêtes pour accueillir les clients, des résidents pour la plupart (que l'on désigne ici sous le terme de gaouri) mais pas que... En attendant, on peaufine les derniers détails, les stagiaires s'activant sous l'œil scrutateur de Patricia. Qui ne cache pas sa fierté d'avoir pu mener son projet jusqu'au bout. " Même si ça n'a pas été facile " dit-elle, se remémorant tous les barrages parfois hostiles qu'elle a dû franchir. TAROUDANNT, UNE ÉVIDENCE Cette ancienne marathonienne qui a découvert le Maroc à l'occasion d'une participation au renommé Marathon des sables, est arrivée un peu par hasard à Taroudannt. "J'ai complètement craqué et je m'étais dit "un jour je viendrai ici m'installer. Pour moi, c'était une évidence ". Taroudannt cochait en effet pour elle toutes les cases : une ville pas très loin d'un aéroport avec un cachet authentique. "Ici, il y a des vibrations qui sont énormes !". En 2007, elle achète son terrain ; en 2008, elle finit sa construction. Et comme elle ne peut pas rester sans rien faire - son côté "social et passionné " - elle commence à s'intéresser à la petite école de Tiout (un douar célèbre pour sa palmeraie) puis à l'orphelinat de Taroudannt où elle va s'investir pendant 7 ans, mettant à contribution tout son réseau de connaissances pour faire aboutir certains projets. Et puis, elle décide de monter sa propre association. C'est le début de l'histoire de Maison Bonheur (Dar Saada) dont les chapitres s'écrivent encore aujourd'hui. UN RESTAURANT PÉDAGOGIQUE Pour son projet, Patricia a tout de suité pensé au phénomène des restaurants solidaires qui se créaient en France (aux alentours de 2014) et qui n'existaient pas au Maroc. "Je me suis dit – car je suis passionnée de bouffe... même si le sport, ça a été toute ma vie, pourquoi ne pas faire un resto pédagogique ? " Mais comment financer ce qui serait une école de formation à l'art culinaire œuvrant pour l'insertion professionnelle des femmes marocaines ? " La mode était aux plateformes de crowd funding. J'en ai lancé une et tous mes amis et ma famille ont participé. J'ai récupéré 18 000 euros ". De quoi louer cet appartement dans lequel évoluent aujourd'hui les stagiaires et qui jouxte l'orphelinat (quelle coïncidence !) et de faire tous les travaux, ce qui a pris un peu de temps. Finalement, en 2018, Maison Bonheur ouvre ses portes et accueilles ses premiers stagiaires... des filles uniquement. Elles ont été recrutées sur dossier et après un entretien qui permet d'évaluer leur motivation : "Le but, c'est de les former et de les placer. Je ne veux pas qu'au dernier moment, elles refusent un poste qu'on leur aurait trouvé à Marrakech, Rabat ou Casa ". AVEC LA BÉNÉDICTION DES DISCIPLES ESCOFFIER C'est ce qui se produit régulièrement aujourd'hui : Kaoutar et Oumeima sont recrutées par le Terra Mia Café à Marrakech ; Medhi au Hyatt Regency à Taghazout ; Alham part en Allemagne comme réceptionniste... Et tout ça en grande partie grâce aux disciples Escoffier Maroc qui parrainent désormais l'association. Le résultat d'un heureux concours de circonstances.... presque un conte de fées ! "Un truc tout bête, raconte Patricia. Je suis passionnée de cuisine, j'habite en France sur la Côte d'Azur, à 10 km de la commune où Auguste Escoffier est né, Villeneuve Loubet. Un jour, je décide d'envoyer un message pour raconter mon histoire au président des Disciples Escoffier Maroc, Lahcen Hafid ! " Il se passe 6 mois. Rien. C'était l'époque du confinement. Patricia collecte alors de l'argent de diverses associations en Europe pour distribuer des paniers dans les douars reculés autour de Taroudannt... Une des rares personnes, avec un groupe de jeunes, à pouvoir circuler, ce qui lui a permis de vivre "des moments exceptionnels " dit-elle. Un soir, alors qu'elle venait de rentrer, elle trouve un message de Lahcen qu'elle rappelle aussitôt. Elle lui envoie par la même occasion des photos du village où elle était ces derniers jours : Tignatine... le village dont est originaire le fameux Lahcen Hafid ! Une heureuse coïncidence à l'origine aujourd'hui d'une forte amitié... Beaucoup de monde - et d'ambiance - pour la soirée de remise des diplômes qui s'est déroulée le 12 juin au palais Oumansour. En présence des stagiaires, des riads partenaires ( Palais Oumensour, Dar Al Hossoun, Dar Tourkia, La Maison Taroudant, Riad Tafilag, La Maison Anglaise et Mme Olivia Allard), de la marraine d’honneur Maryam Bouhassoune et des représentants de la société Crimidesa, partenaire de l'association. Et bien sûr les cheffes et chefs Escofffier qui sont intervenus cette année : Mina Achmer, Aïcha Lahlou, Hicham Anaddam, Mehdi Rguieg, Jawad Rahali, Abderrahman Garouaz, Jamal Aouzou, Yassin Bagddad et Brahim Benyahia, // © YOUSSVIDEO DIX FILLES ET DEUX GARÇONS Pour la première fois cette année (2023), la promotion compte deux garçons sur douze stagiaires qui ont pour point commun d'être en situation précaire. P endant les 9 mois que dure la formation, ils et elles ont eu droit à des cours de français, de calcul, de navigation sur internet... qui s'ajoutent à l'apprentissage de l'art culinaire. Pour lequel ils bénéficient désormais d'un bonus inespéré avec la participation des chefs Disciples Escoffier Maroc qui viennent très régulièrement et à tour de rôle dispenser leur savoir-faire lors d'ateliers cuisine au cours desquels sont abordées les bases culinaires mais aussi la connaissance des produits ou la réalisation de fiches techniques. C'est ce qu'on appelle l'esprit de transmission et de partage des Escoffier... Cette collaboration ne s'arrête pas là. Pour le Bocuse d'or Maroc dont la sélection se déroulait à El Jadida, le chef Jawad Rahali, de la Villate Limoune à Ouled Teima près d'Agadir, a choisi comme assistante Farah, stagiaire à Maison Bonheur. Et les 12 apprentis étaient présents au grand complet le 10 juin dernier dans les cuisines de l'hôtel Casablanca... à Casablanca aux côtés des chefs Disciples Escoffier Maroc dans le cadre d'un dîner d’Épicure. Tout semble donc aller pour le mieux dans le meilleur des mondes pour la Maison Bonheur (la promotion 2024 est déjà complète)... si ce n'est le budget difficile à boucler en l'absence de subventions. " Heureusement que je peux compter sur les riads partenaires et mon unique sponsor, le groupe espagnol Crimidesa sans lequel rien ne pourrait se faire. Sans oublier les généreux donateurs qui œuvrent dans l'ombre. Mais maintenant que je suis en place, j'espère avoir des aides officielles ". Une association qui met en avant la belle ville de Taroudannt, dont on parle à la télé, dans les journaux et sur les réseaux sociaux mériterait bien ce coup de pouce. Jean CALABRESE & Philippe PRIMARD