Résultats de recherche
30 items found for ""
- Blog | Vin-cuisine-jardins | France
SOUTH MOROCCO From Majorelle gardens to the Val d'Argan You're invited to discover another Morocco during this trip of eight days and seven nights, concocted by us. A Morocco of today that allowed us to organize this journey keeping in mind the three priorities that are dear to us: wine, cooking and gardens. A tailor-made itinerary that will start with Marrakesh, its art of living and its splendid gardens. Then, head south crossing the Atlas mountains to arrive in the unexpected Taroudannt that will reveal its hidden treasures. A stop at the edge of the ocean before concluding in beauty this trip in Essaouira la Blanche. We have made sure to make this trip as comfortable as possible. We have strictly selected the places you will discover and where you will stay. Former palace of the Royal Family in Marrakesh; luxury guest house in an exuberant garden in Taroudannt; rooms with a view on the ocean and a very private cocoon in the middle of the vineyards near Essaouira, that's for your nights ... Tasting of Moroccan wines and cuisine as inventive as refined, that's for your senses. As for the gardens ... They will be as many surprises ... An important point before concluding. We know what organized trips can be exhausting with their high speed rhythm, which gives the holidays like a military training atmosphere! Well, no, not with us! Because we know you don't want to see everything... just the best! That's why, during this trip, there will be also free time, idleness at the edge of swimming pools and real holiday schedules. And to start off, an exclusive and privileged welcome on your arrival in Marrakesh in order to escape from the endless and famous queues at the airport ... Voir tous les détails pratiques du voyage A TRIP FROM SATURDAY TO SATURDAY saturday sunday MARRAKESH monday tuesday TAROUDANNT wenesday AGADIR PARADIS PLAGE thursday friday ESSAOUIRA Nous contacter Merci pour votre envoi ! Ouvrir CATEGORIES TAGS
- Une bdp2_maison bonheur | vin-cuisine-jardins
Maison Bonheur : l'art culinaire à la sauce solidaire A Taroudannt dans le sud marocain, ce mini centre associatif de formation aux métiers de la restauration permet à des personnes en situation précaire – le plus souvent de jeunes femmes - de vivre leur passion de la cuisine, avec au bout de six mois un job à la clef. C'est le pari de Patricia Frangioni-Marella, à l'origine de ce projet un peu fou qui a reçu en cours de route le soutien inespéré des Disciples Escoffier Maroc. Patricia, qui a fondé Maison Bonheur et Sanae Chaher, coach et psychothérapeute du groupe « Ici, à Taroudannt, il y a des vibrations qui sont énormes » B eaucoup d'agitation dans la cuisine de cet appartement transformé en centre de formation. Nous sommes au 2ème étage d'un petit immeuble du quartier Lablalia pas très loin de la kasbah de Taroudannt,,... On y accède par un escalier un peu raide mais le jeu en vaut la chandelle semble-t-il puisque ce restaurant intermittent fait le plein à chacun des rendez-vous qu'il propose. C'est samedi et comme presque toutes les deux semaines de janvier à juin, c'est le jour test du repas à thème (aujourd'hui l'Italie) proposé par les stagiaires de l'association Maison Bonheur. A l'étage au-dessus, sur la terrasse, les tables sont prêtes pour accueillir les clients, des résidents pour la plupart (que l'on désigne ici sous le terme de gaouri) mais pas que... En attendant, on peaufine les derniers détails, les stagiaires s'activant sous l'œil scrutateur de Patricia. Qui ne cache pas sa fierté d'avoir pu mener son projet jusqu'au bout. " Même si ça n'a pas été facile " dit-elle, se remémorant tous les barrages parfois hostiles qu'elle a dû franchir. TAROUDANNT, UNE ÉVIDENCE Cette ancienne marathonienne qui a découvert le Maroc à l'occasion d'une participation au renommé Marathon des sables, est arrivée un peu par hasard à Taroudannt. "J'ai complètement craqué et je m'étais dit "un jour je viendrai ici m'installer. Pour moi, c'était une évidence ". Taroudannt cochait en effet pour elle toutes les cases : une ville pas très loin d'un aéroport avec un cachet authentique. "Ici, il y a des vibrations qui sont énormes !". En 2007, elle achète son terrain ; en 2008, elle finit sa construction. Et comme elle ne peut pas rester sans rien faire - son côté "social et passionné " - elle commence à s'intéresser à la petite école de Tiout (un douar célèbre pour sa palmeraie) puis à l'orphelinat de Taroudannt où elle va s'investir pendant 7 ans, mettant à contribution tout son réseau de connaissances pour faire aboutir certains projets. Et puis, elle décide de monter sa propre association. C'est le début de l'histoire de Maison Bonheur (Dar Saada) dont les chapitres s'écrivent encore aujourd'hui. UN RESTAURANT PÉDAGOGIQUE Pour son projet, Patricia a tout de suité pensé au phénomène des restaurants solidaires qui se créaient en France (aux alentours de 2014) et qui n'existaient pas au Maroc. "Je me suis dit – car je suis passionnée de bouffe... même si le sport, ça a été toute ma vie, pourquoi ne pas faire un resto pédagogique ? " Mais comment financer ce qui serait une école de formation à l'art culinaire œuvrant pour l'insertion professionnelle des femmes marocaines ? " La mode était aux plateformes de crowd funding. J'en ai lancé une et tous mes amis et ma famille ont participé. J'ai récupéré 18 000 euros ". De quoi louer cet appartement dans lequel évoluent aujourd'hui les stagiaires et qui jouxte l'orphelinat (quelle coïncidence !) et de faire tous les travaux, ce qui a pris un peu de temps. Finalement, en 2018, Maison Bonheur ouvre ses portes et accueilles ses premiers stagiaires... des filles uniquement. Elles ont été recrutées sur dossier et après un entretien qui permet d'évaluer leur motivation : "Le but, c'est de les former et de les placer. Je ne veux pas qu'au dernier moment, elles refusent un poste qu'on leur aurait trouvé à Marrakech, Rabat ou Casa ". AVEC LA BÉNÉDICTION DES DISCIPLES ESCOFFIER C'est ce qui se produit régulièrement aujourd'hui : Kaoutar et Oumeima sont recrutées par le Terra Mia Café à Marrakech ; Medhi au Hyatt Regency à Taghazout ; Alham part en Allemagne comme réceptionniste... Et tout ça en grande partie grâce aux disciples Escoffier Maroc qui parrainent désormais l'association. Le résultat d'un heureux concours de circonstances.... presque un conte de fées ! "Un truc tout bête, raconte Patricia. Je suis passionnée de cuisine, j'habite en France sur la Côte d'Azur, à 10 km de la commune où Auguste Escoffier est né, Villeneuve Loubet. Un jour, je décide d'envoyer un message pour raconter mon histoire au président des Disciples Escoffier Maroc, Lahcen Hafid ! " Il se passe 6 mois. Rien. C'était l'époque du confinement. Patricia collecte alors de l'argent de diverses associations en Europe pour distribuer des paniers dans les douars reculés autour de Taroudannt... Une des rares personnes, avec un groupe de jeunes, à pouvoir circuler, ce qui lui a permis de vivre "des moments exceptionnels " dit-elle. Un soir, alors qu'elle venait de rentrer, elle trouve un message de Lahcen qu'elle rappelle aussitôt. Elle lui envoie par la même occasion des photos du village où elle était ces derniers jours : Tignatine... le village dont est originaire le fameux Lahcen Hafid ! Une heureuse coïncidence à l'origine aujourd'hui d'une forte amitié... Beaucoup de monde - et d'ambiance - pour la soirée de remise des diplômes qui s'est déroulée le 12 juin au palais Oumansour. En présence des stagiaires, des riads partenaires ( Palais Oumensour, Dar Al Hossoun, Dar Tourkia, La Maison Taroudant, Riad Tafilag, La Maison Anglaise et Mme Olivia Allard), de la marraine d’honneur Maryam Bouhassoune et des représentants de la société Crimidesa, partenaire de l'association. Et bien sûr les cheffes et chefs Escofffier qui sont intervenus cette année : Mina Achmer, Aïcha Lahlou, Hicham Anaddam, Mehdi Rguieg, Jawad Rahali, Abderrahman Garouaz, Jamal Aouzou, Yassin Bagddad et Brahim Benyahia, // © YOUSSVIDEO DIX FILLES ET DEUX GARÇONS Pour la première fois cette année (2023), la promotion compte deux garçons sur douze stagiaires qui ont pour point commun d'être en situation précaire. P endant les 9 mois que dure la formation, ils et elles ont eu droit à des cours de français, de calcul, de navigation sur internet... qui s'ajoutent à l'apprentissage de l'art culinaire. Pour lequel ils bénéficient désormais d'un bonus inespéré avec la participation des chefs Disciples Escoffier Maroc qui viennent très régulièrement et à tour de rôle dispenser leur savoir-faire lors d'ateliers cuisine au cours desquels sont abordées les bases culinaires mais aussi la connaissance des produits ou la réalisation de fiches techniques. C'est ce qu'on appelle l'esprit de transmission et de partage des Escoffier... Cette collaboration ne s'arrête pas là. Pour le Bocuse d'or Maroc dont la sélection se déroulait à El Jadida, le chef Jawad Rahali, de la Villate Limoune à Ouled Teima près d'Agadir, a choisi comme assistante Farah, stagiaire à Maison Bonheur. Et les 12 apprentis étaient présents au grand complet le 10 juin dernier dans les cuisines de l'hôtel Casablanca... à Casablanca aux côtés des chefs Disciples Escoffier Maroc dans le cadre d'un dîner d’Épicure. Tout semble donc aller pour le mieux dans le meilleur des mondes pour la Maison Bonheur (la promotion 2024 est déjà complète)... si ce n'est le budget difficile à boucler en l'absence de subventions. " Heureusement que je peux compter sur les riads partenaires et mon unique sponsor, le groupe espagnol Crimidesa sans lequel rien ne pourrait se faire. Sans oublier les généreux donateurs qui œuvrent dans l'ombre. Mais maintenant que je suis en place, j'espère avoir des aides officielles ". Une association qui met en avant la belle ville de Taroudannt, dont on parle à la télé, dans les journaux et sur les réseaux sociaux mériterait bien ce coup de pouce. Jean CALABRESE & Philippe PRIMARD
- LE SOMMELIER | vin-cuisine-jardins
De Paris à Avignon Les vies multiples de Daniel Chaussée, maître sommelier Zoom sur le parcours chaotique d'un homme que le vin sait rendre poétique L’image de Daniel Chaussée, sommelier, est souvent liée à celle des foires aux vins organisées par la grande distribution, à tel point qu’il est devenu à lui seul une véritable tête de gondole, plus particulièrement celle d’Auchan sud à Avignon. Showroom, animation des rayons, montage des foires aux vins. Un exercice qui lui a permis au cours de toutes ces années de découvrir de nouveaux produits pour alimenter les catalogues des super et hypermarchés Auchan de Toulouse à Nice. Corrections des textes, commentaires de dégustation, formation des chefs de rayon… « Il fallait faire très attention par rapport à la loi Evin. Je ne pouvais pas sourire sur les photos. Et pas de phrases poétiques non plus ! Car tu n’as pas le droit d’évoquer la sensation de plaisir en parlant du vin ». Quelque 48 foires plus tard (deux par an, printemps et automne), le voici donc retraité mais pas coulé. Car Daniel Chaussée a eu d’autres vies et sait rebondir. Il voulait monter un restaurant... ce sera une parfumerie pour sa femme ! La première de ces vies professionnelles a commencé à l’âge de 15 ans. C’était en 1996, il n’y avait pas encore de filière de sommellerie bien établie et Daniel a appris le métier sur le tas, avec son père. Ce qui lui a permis de bosser au Pavillon Dauphine, à l’Automobile Club de France, au Vert Galant… Il franchit même la Manche pour devenir à Londres chef sommelier au Café Royal Hôtel, puis revient à Paris chez Fauchon. Une fois marié, le voici installé à Lyon puis à Quiberon en Bretagne : il voulait monter un restaurant… ce sera un institut de beauté pour sa femme. Et lui se retrouve limonadier sur la plage. Mais pour équilibrer les comptes de la parfumerie, il doit revenir dans la capitale. Une place chez la maison Billon - anciennement Patachou – au Tartempion, à Montmartre, où il verra défiler quelques stars du show biz. Le temps de renflouer les caisses et le voilà de retour en Bretagne où il ouvre cette fois son affaire, le Pastoré, rendez-vous des célébrités, avec des clients comme Carlos, Robert Hossein, Richard Anconina, la princesse Farah Diba, Jean Guidoni… Mais la parfumerie ne tournait toujours pas rond et tout s’est écroulé comme un château de cartes. Sa femme le quitte… Plus de boulot, plus de maison, plus rien… « J’étais lessivé ». Le salut passe par l'Université du vin de Suze-la-Rousse Un ami lui parle alors de l’université du vin de Suze-la-Rousse. Hasard ou destinée ? C’était en 1992 et le voilà donc dans le sud pour un stage de commercial. Une nouvelle vie. Il n’est plus jamais reparti… Grâce à Jacques Avril, le secrétaire de l’Université, qui le met en contact avec le traiteur Guy Meffre, Patrick Galant ou encore Max Aubert, il verra les portes du monde du vin s’ouvrir à lui. Petit à petit, il remonte la pente jusqu’au jour où Auchan lui propose d’animer sa foire aux vins. Inter Rhône fait aussi appel à ses services et il prendra part à l’aventure de Rhône Exaltation puis de Découvertes en vallée du Rhône. « Un jour, j’ai dit à Jean-Michel Guiraud, qui organisait tout ça, pourquoi as-tu besoin d’appeler des sommeliers parisiens pour parler des côtes-du-rhône ? Tu as des gens très compétents ici ». Message reçu 5 sur 5, d’autant qu’entretemps, Daniel Chaussée était devenu vice-président de l’association des sommeliers du Languedoc-Roussillon et de la vallée du Rhône sud. Il a aussi fait partie de ceux qui ont réussi à mettre en place des tarifs pour la profession : « Nous ne sommes pas des amateurs et les compétences ont un prix ! ». Avec la retraite, une autre page reste à écrire. Et Daniel Chaussée, toujours fidèle aux Côtes du Rhône, se verrait bien en star du web avec, pourquoi pas, une chaine sur Youtube où il parlerait de vin, bien entendu… Jean Calabrese Son coup de cœur Domaine de la Cabotte - Colline - Côtes du Rhône blanc 2022 Très bel accord mets vin avec des pâtes fraîches et gambas ou bien une velouté de courges aux moules et saumon aromatisé à la citronnelle et au gingembre. POUR EN SAVOIR + SUR LE DOMAINE
- MAROC : la route des vins | vin-cuisine-jardins
La route des vignes de Meknès à Essaouira Afin de ne pas rendre le voyage trop fatiguant en accumulant un surplus de kilomètres et pour se concentrer sur le thème choisi de ce voyage (les vins marocains), nous avons délibérément éliminé certaines villes (Fès et Marrakech essentiellement) qui méritent à elles seules un séjour prolongé mais qu'on ne peut pas visiter au pas de course. Ce qui n'aurait pas de sens ! Nous avons aussi opté pour un voyage en deux temps : une première partie plus dense dans le nord du Maroc où se concentre l'essentiel du vignoble. Avec, au programme, la visite de quatre domaines + des soirées à Meknès, Rabat, Casablanca et Essaouira ; un beau périple qui démarre au pied du Moyen Atlas et qui se déroule le long de la côte Atlantique. Puis une deuxième partie plus tranquille avec moins de kilomètres, qui s'éloigne de l'Océan pour nous permettre de découvrir de l'autre côté du Haut Atlas la petite ville de Taroudannt et le sud marocain... l'arrière pays et ses douceurs, histoire de rentrer en forme en France. VENDREDI Le voyage démarrera donc officiellement à l'aéroport de Fès Saïss vers 13 heures (le temps d'accomplir les formalités qui peuvent être longues parfois). Vu l'heure assez tardive (14 heures heure française), nous déjeunerons en route. Au café Chahrazad (restaurant de grillades) implanté sur un des golfs de Fès, avec vue sur les contreforts du Moyen Atlas. Les végétariens, végans ou autres allergiques sont priés de se faire connaître ! Direction ensuite le Château Roslane (Relais & Châteaux), premier château marocain inauguré en juin 2004, figure de proue des Celliers de Meknès, propriété de la famille Zniber. Un domaine viticole de près de 2 000 ha implanté sur Guerrouane, Beni M’tir et la seule AOC du Maroc, les Coteaux de l’Atlas. Leader du vin marocain avec 85 % de la production, le groupe des Celliers de Meknès a été créé par Brahim Znibe r en 1964. Nous visiterons la cave (une demi-heure) avec ses installations ultra modernes (pressoirs pneumatiques, cuves inox, tables de tri, chai à barriques enterré, grande puissance de froid) et dégusterons quelques vins (quatre a priori) dont un tout nouveau vin pétillant. L'heure n'est peut-être pas idéale pour une dégustation mais parfois, on n'a guère le choix. Vers 17 heures, nous rejoindrons Meknès, une des quatre villes impériales. Nus choisi un hôtel-riad pas très loin de la médina, sachant qu'il n'est pas toujours évident d'avoir 4 chambres doubles et 2 simples. Ces chambres, comme les autres par la suite (mis à part Taroudannt), seront à régler directement sur place. Nus avons opté quand c'était possible pour des tarifs ne dépassant pas les 80 euros pour deux, petits déjeuners inclus. Les voyageurs solitaires devront payer un peu plus (plus de détails avant le départ). Concernant les restaurants, même système : on règle sur place. Idem pour les pleins de gazole : il faudra par contre régler la location du mini bus avec chauffeur avant le départ : autour des 150 euros par jour. A Meknès, nous aurons donc le temps de visiter la médina et quelques monuments de la ville. Avant le dîner. Puis soirée libre. SAMEDI Il ne faudra pas trainer au lit ! Après le petit déjeuner, départ vers 9 heures en direction du site archéologique de Volubilis, ancienne capitale de la Maurétanie, avant poste important de l'Empire Romain. Deux heures de visite avant de rejoindre à une cinquantaine de km de là Volubilia, le domaine de la Zouina, créé par les Français au début du XXème siècle et repris en 2002 par Gérard Gribelin et Philippe Gervoson. Visite des chais et dégustation buffet sur place; Nous reprendrons la route en direction de la capitale, Rabat, où nous arriverons en fin d'après-midi. Installation à l'hôtel, visite de la médina et de la kasbah des Oudayas, dîner et dodo. DIMANCHE Après le petit déjeuner, visite du Mausolée du roi Hassan II et de son père Mohamed V. Avant de filer vers le domaine des Ouled Thaleb dans la région de Benslimane. Fondé en 1926, c'est la plus ancienne cave vinicole encore en activité au Royaume, propriété aujourd'hui du groupe Thalvin. Le domaine a vu se succéder ces dernières années deux œnologues français, aussi talentueux que sympathiques : Jacques Poulain (qui l'a quitté pour créer La Ferme Rouge) et Stéphane Mariot, directeur du domaine depuis 2011. Même scénario : visite des chais, dégustation et déjeuner. Vers 17 heures, départ pour Casablanca. Installation à l'hôtel. Dîner au restaurant Dar Dada. Situé à quelques pas du jardin «Arsa» en médina, Dar Dada est une adresse qui promet bien des surprises. Niché dans un charmant riad, elle valorise autant la tradition qu’elle ne la réinvente avec malice et brio. LUNDI Après le déjeuner, la journée débutera par la visite de la Grande Mosquée Hassan II de Casablanca, la seule mosquée du Maroc que les non.musulmans peuvent visiter. En payant un droit d'entrée de 13 euros ! Nous entamerons par la suite un long périple vers Essaouira (compter 5 heures de voyage) en faisant une halte à mi-chemin pour casser la croûte à Oualidia, ville réputée pour ses huîtres. Le temps de digérer et nous voilà à Ounagha, près d'Essaouira, où s'est installé Charles Melia (du domaine de la Font du Loup à Châteauneuf du Pape) il y a une trentaine d'années. C'est là qu'il a créé le domaine du Val d'argan, le domaine viticole le plus au sud de l'hémisphère nord. Le temps de s'installer dans ce joli havre de paix et nous aurons droit à une dégustation des vins du domaine, les seuls du Royaume à être certifiés bio par Ecocert. Dîner et nuit sur place. Charles Melia devrait être présent pour nous accueillir. MARDI Petit déjeuner au riad des vignes puis départ pour Essaouira, l'ancienne Mogador. Visite rapide sur le port de cette ville très touristique puis départ le long de la côte pour rejoindre Taghazout, un petit village de pêcheurs devenu en quelques années le centre d'un immense complexe touristique, Taghazout bay, apprécié des surfeurs du monde entier. Nous déjeunerons près du rocher du diable à Tamraght, village champignon où sont installés depuis une dizaine d’années Jean-Luc & Patrick dans leur maison d’hôtes les Papillons Bleus. Nous prendrons notre repas, élaboré par Pioupiou, sur la terrasse de leur maison (menu à définir, plutôt poisson a priori). Direction Taroudannt ensuite, à l'intérieur des terres. Changement de décor et de températures. Une grosse heure de route, le temps de digérer. Installation à la villa Mandarine dans un petit douar à 3 km de la ville où nous nous rendrons par la suite. Une ville de remparts – comme Avignon mais ceux-là sont en terre et certaines parties en très mauvais état comme on pourra s'en rendre compte avec le petit tour de calèche qui vous sera proposé. Nous ferons aussi un petit tour dans les souks de la ville où l’on vous proposera le meilleur de l’artisanat marocain. Trois propositions pour le repas du soir : soit au bord de la piscine du Riad Le Moulin, dans le quartier Oulad Bounouna (avec possibilité d’alcool), soit au restaurant du Tennis club de Taroudannt, fréquenté par la partie aisée de la population locale (sans alcool et moins cher). Soit directement à la villa Mandarine si l’on veut être plus tranquille. MERCREDI La journée débutera par une petite excursion dans les contreforts du Haut Atlas pour découvrir la vallée de Mentaga et ses villages berbères ainsi que sa coopérative d'huile d'argan où les femmes s'activent au moment de la récolte. Autre alternative : la palmeraie de Tiout à une trentaine de kms. Avec là aussi une coopérative d’huile d’argan. Nous reviendrons tranquillement en ville à l'heure du déjeuner qui sera servi dans le jardin de l'église où avait l'habitude de se rendre en son temps Jacques et Bernadette Chirac au moment des fêtes de fin d'année. Nous y serons accueillis par le père Marc, par ailleurs vicaire général du diocèse de Rabat, qui célèbre la messe le dimanche et qui récolte aussi des fonds pour l'entretien du jardin. Après-midi farniente au bord de la piscine de la villa Mandarine jusqu'à 18 heures, heure à laquelle nous sommes attendus à Dar Al Hossoun, une propriété construite près de celle de la reine Farah Dibah par deux jardiniers architectes français qui ont imaginé un extraordinaire jardin sec qui compte pas moins de 800 plantes importées de tous les déserts de la planète. Dîner sur place et retour à la villa. JEUDI Vers 10 heures, départ pour l'aéroport d'Agadir al Massira et fin du voyage. Nom du service Paragraphe. Cliquez ici pour ajouter votre propre texte. Tout simplement. Nom du service Paragraphe. Cliquez ici pour ajouter votre propre texte. Tout simplement. Nom du service Paragraphe. Cliquez ici pour ajouter votre propre texte. Tout simplement. Nom du service I'm a paragraph. Click here to add your own text and edit me. It’s easy. Obtenir un devis Paragraphe. Cliquez sur « Modifier texte » ou double-cliquez sur la zone de texte pour modifier son contenu. Prénom Nom de famille E-mail Envoyer Merci pour votre envoi !
- Une bdp1_jardins | vin-cuisine-jardins
Retour à Taroudannt UN JARDIN POUR LA PAIX Il y a quatre ans de cela, j’étais venu découvrir un jardin, au cœur de la ville de Taroudannt*, dans le sud marocain. Accueilli par le Père Marc, nous avions parcouru ce petit domaine qui ne demandait qu’à s’ouvrir, selon le désir de notre hôte, à tout un chacun. Les années ont passé. Le Père Marc est devenu un ami et c’est avec grand plaisir que je vous donne des nouvelles de ce jardin où fourmillent les projets. Un homme de bonne volonté Une histoire racontée par Philippe Primard Le moins que l’on puisse dire est que le Père Marc ne se repose pas sur ses lauriers. Homme de bonne volonté, toujours par monts et par vaux, là où il faut aider les plus démunis quels qu’ils soient et ses coreligionnaires, il n’en oublie pas moins son idée d’ouvrir au public le jardin jouxtant la chapelle de Taroudannt tout en l’entretenant et l’améliorant. Le temps a permis au Père Marc de réfléchir à la meilleure façon de faire profiter la population roudanie de ce lieu. Ainsi a-t-il eu l’idée d’une association qui serait le moteur de ce projet. Cette dernière est en cours de création et je vous en donnerai des nouvelles dès que possible. Fidèle à sa philosophie inter confessionnelle, qui rejoint l’histoire si particulière du Maroc, pays de tolérance, il aimerait tout d’abord que l’on découvre au hasard de la promenade, inscrits sur des supports, des versets tirés du Coran, de la Torah et de la Bible, traduits en darija*, en amazighe*, en hébreu et en français. Des paroles qui inciteraient à réfléchir sur la paix si nécessaire entre les peuples. D’où le nom qu’il veut donner à ce lieu : le Jardin de la Paix. En parallèle à ce parcours spirituel, ce jardin pourrait être aussi un lieu d’exposition : les photos du Taroudannt d’autrefois et d’aujourd’hui. Une bonne façon de raviver la mémoire de cette ville millénaire, riche en monuments tels que ses majestueux remparts. Lieu d’exposition également pour des artistes marocains qui pourraient bénéficier en sus d’un lieu de résidence et ainsi donner libre cours à leur talent, en laissant derrière eux une œuvre qui viendrait enrichir le jardin au détour d’une allée. Lieu d’animation enfin, où pourraient être proposé des rencontres autour de la littérature, de la musique et de la poésie. Ou bien encore des spectacles de façon régulière. Avec l’association qui va voir le jour, de multiples possibilités s’offrent à ce projet ambitieux qui nécessite bien sûr des fonds à trouver. On peut par exemple imaginer un partenariat avec d’autres jardins remarquables en Europe. Comme je l’évoquais ci-dessus, nous reviendrons à Taroudannt et, j’en suis certain, les bonnes fées se pencheront sur cet endroit d’exception, grâce peut-être à votre aide ou en tout cas votre soutien. Retrouvez bientôt le Jardin de la Paix sur Facebook Pour contacter le Père Marc par email mh58@free.fr
- L'ACTU | vin-cuisine-jardins
L'actualité en bref Ceci est votre Page de services. C'est l'endroit idéal pour fournir des informations sur les services que vous proposez. Double-cliquez sur la zone de texte pour modifier son contenu et ajouter les informations que vous souhaitez partager. Nom du service Paragraphe. Cliquez sur « Modifier texte » ou double-cliquez sur la zone de texte pour modifier son contenu et ajouter les informations importantes que vous souhaitez partager. Nom du service Paragraphe. Cliquez sur « Modifier texte » ou double-cliquez sur la zone de texte pour modifier son contenu et ajouter les informations que vous souhaitez partager. Les personnes veulent en savoir plus sur vous. N’hésitez pas à ajouter des anecdotes à votre sujet pour vous présenter de façon chaleureuse. Nom du service Paragraphe. Cliquez sur « Modifier texte » ou double-cliquez sur la zone de texte pour modifier son contenu et ajouter les informations importantes que vous souhaitez partager. Nom du service Paragraphe. Cliquez sur « Modifier texte » ou double-cliquez sur la zone de texte pour modifier le contenu. Nom du service Paragraphe. Cliquez sur « Modifier texte » ou double-cliquez sur la zone de texte pour modifier son contenu et ajouter les informations que vous souhaitez partager. Les personnes veulent en savoir plus sur vous. N’hésitez pas à ajouter des anecdotes à votre sujet pour vous présenter de façon chaleureuse. Nom du service Paragraphe. Cliquez sur « Modifier texte » ou double-cliquez sur la zone de texte pour modifier le contenu.
- BURGUNDY | vin-cuisine-jardins
LA BOURGOGNE DANS TOUS SES ETATS Gastromie, grands crus et jardins secrets THIS WEEK TOP POSTS CATEGORIES TAGS POUR VOUS INSCRIRE Ce voyage de 8 jours / 7 nuits vous est proposé au tarif de 1410 € par personne (sur la base d'une chambre double) - VOL NON COMPRIS Les voyageurs (groupe de dix personnes maximum) sont directement pris en charge à leur arrivée à l'aéroport de Marrakech Menara - Pour obtenir plus de renseignements, prière de remplir le formulaire de contact ci-dessous. Merci ! Message envoyé. Envoyer
- Une bdp3_Tardieu Laurent | vin-cuisine-jardins
Maison Tardieu - Laurent : du micro-négoce pour des vins authentiques et de caractère Depuis 1994, Michel Tardieu sélectionne et élève des vins issus de très vieilles vignes et provenant des meilleurs terroirs des crus de la Vallée du Rhône. Associé jusqu'en 2008 au Bourguignon Dominique Laurent, il gère désormais en famille cette petite entreprise qui joue dans la cour des grands… © Camille Moirenc Photographie "Quand mon père s’est lancé dans le négoce, toutes les portes s’ouvraient même dans les plus beaux domaines". Les vins sont élevés sur lie fine en phase réductrice pendant 24 mois. Installé à Lourmarin dans le Luberon, région dont il est originaire, Michel Tardieu voue à la vigne et au vin une véritable passion qui l’a amené un beau jour de l’année 1994 à franchir le pas, lui, le fonctionnaire que rien ne prédestinait à cette nouvelle carrière de négociant. Mais ce saut dans l’inconnu n’en était pas vraiment un : il connaissait la vallée du Rhône comme sa poche et avait déjà noué des contacts avec de nombreux vignerons ; et il avait un atout de choix dans sa manche, le Bourguignon Dominique Laurent, viticulteur exceptionnel dont il avait suivi le parcours et avec lequel il s’était lié d’amitié. « A l’époque, mon père avait déjà son propre club de dégustation, le Clinton, du nom d’un cépage hybride interdit car il produit beaucoup de méthanol, souligne un brin amusé Bastien, le fils, lui aussi tombé tout jeune dans le tonneau… Mon père nous a transmis sa passion avant même de créer son négoce. Pendant les repas du dimanche, il nous faisait sentir les vins et parfois nous avions même droit à une goutte ! ». C’était donc pour lui une évidence de rejoindre l’entreprise familiale, ce qu’il a fait en 2010 après un parcours relativement classique : BTS viti œno et diplôme national d’œnologie à Montpellier. Il se souvient encore de sa première vinification en 2002 chez Sylvain Fadat du domaine d’Aupilhac en Languedoc (désigné vigneron de l’année en 2021 par la RVF) qui l’a conforté dans son envie de poursuivre dans ce métier. Sa sœur Camille, elle aussi, a rejoint l’entreprise armée d’une licence en marketing communication. Avec leur mère Michèle, la famille au complet est donc aux manettes. Et au diapason de la philosophie du père Michel Tardieu : faire des vins qui expriment l’âme des différentes appellations ! Des sélections drastiques C’est pourquoi à l’image du micro négoce bourguignon, la maison Tardieu – Laurent se focalise sur la qualité des raisins avec des sélections drastiques sur des parcelles de vieilles vignes et de beaux terroirs. Et pour cela, il faut sillonner sans relâche la Vallée du Rhône du nord au sud pour dénicher les cuvées les plus nobles et convaincre les vignerons de leur en céder une petite partie. «Il faut se remettre dans le contexte des années 1990, quand les vins rhodaniens ne suscitaient pas beaucoup d’engouement. Quand mon père s’est lancé dans le négoce, toutes les portes s’ouvraient même dans les plus beaux domaines. Et les liens créés à l’époque perdurent aujourd’hui même si les vins de la Vallée du Rhône ont énormément gagné en notoriété ». La famille Tardieu travaille actuellement avec une centaine de vignerons (deux ou trois par appellation). Avec une méthode éprouvée qui ne nécessite aucun cahier des charges, juste un process de vinification établi en fonction des caractéristiques du millésime. Après la vendange, la vinification s’effectue sur place dans les domaines. Puis, quand les vins ont fini de fermenter dans les cuves, au moment du décuvage, ils sont entonnés, toujours à la propriété, dans les fûts Tardieu-Laurent qui, en février, gagnent les caves de Lourmarin, avec les documents officiels indispensables. Une marque de qualité Tous les vins de syrah passent en fûts de chêne neufs. Les vins issus de grenache passent en “fûts d’un vin”. « Nous sommes très peu interventionnistes », souligne encore Bastien. Les vins sont élevés sur lie fine en phase réductrice pendant 24 mois. Et pour préserver la pureté des arômes, il n’y a pas de filtration pour les rouges et très peu pour les blancs ; et pas de collage. Et le résultat est là : des Becs Fins, le côtes-du-rhône départ de gamme, à l’Hermitage, le summum, le nom Tardieu Laurent est devenu une marque de qualité que les amateurs de vin plébiscitent. REPÈRES Production : environ 250 000 bouteilles dont une petite moitié en côtes-du-rhône générique (2 blancs et 3 rouges) Appellations : tous les crus de la vallée du Rhône plus un bandol rouge. Vignes : la famille Tardieu n’en possède pas. Elle est négociant-éleveur à 100 % Ventes : un tiers France pour deux tiers export ; chez les particuliers, cavistes et restaurateurs Contact : route de Cucuron à Lourmarin Tel : 04 90 68 80 25 / info@tardieu-laurent.com Jean Calabrese Travaillons ensemble 15 rue du château 75001 Paris, France E-Mail: info@monsite.fr Tel. : 01 23 45 67 89 Prénom Nom de famille E-mail Message Merci pour votre envoi ! Envoyer
- TUNISIE | vin-cuisine-jardins
Services Ceci est votre Page de services. C'est l'endroit idéal pour fournir des informations sur les services que vous proposez. Double-cliquez sur la zone de texte pour modifier son contenu et ajouter les informations importantes que vous souhaitez partager avec vos visiteurs. Vous pouvez modifier cet espace selon vos besoins, quels que soient les services que vous proposez. Double-cliquez sur cette section pour ouvrir le gestionnaire de contenu et effectuer des modifications. Présentez chaque service avec des photos ou vidéos pour retenir l'attention de vos visiteurs. Nom du service Paragraphe. Cliquez ici pour ajouter votre propre texte. Tout simplement. Nom du service Paragraphe. Cliquez ici pour ajouter votre propre texte. Tout simplement. Nom du service Paragraphe. Cliquez ici pour ajouter votre propre texte. Tout simplement. Nom du service I'm a paragraph. Click here to add your own text and edit me. It’s easy. Obtenir un devis Paragraphe. Cliquez sur « Modifier texte » ou double-cliquez sur la zone de texte pour modifier son contenu. Prénom Nom de famille E-mail Envoyer Merci pour votre envoi !
- LE CHEF | vin-cuisine-jardins
AVIGNON Au restaurant Le Molière, Valérie revisite l'aïoli et le bœuf bourguignon « C’est la bonne nourriture et non les belles paroles qui me fait vivre ». Valérie, la patronne du restaurant Le Molière à Avignon, aurait pu faire sienne cette citation – pas la plus connue – du célèbre dramaturge sans doute plus épris de mots que de mets ! Mais il n'en est rien car pour cette Bourguignonne installée en Provence, c'est plutôt le contraire qui s'impose au vu de son parcours. Quoi qu'il en soit, cette citation en forme de clin d’œil nous permet d'aller à la rencontre de la cheffe de cuisine de ce petit restaurant que les habitués de la place des Corps-Saints ou les amateurs de bonne chère connaissent bien dans la Cité des Papes. Profitant d’un répit au cœur même du célèbre Festival, un petit questionnaire gourmand s’imposait. De Dijon à Avignon Valérie, en amuse-bouche, on vous propose une petite question traditionnelle : le récit de votre parcours. Et bien tout d’abord, je suis dijonnaise d’origine et fière de l’être ! J’y ai fait toutes mes études d’hôtellerie et de restauration. Ensuite, je me suis lancée en ouvrant un hôtel-restaurant-bar près de Dijon que j’ai tenu pendant dix ans. Mais comme beaucoup de gens, il y avait une chose qui me manquait : le soleil ! Marre du brouillard… Et début 2010, j’ai pris une décision : ma famille habitant Lyon et ne voulant pas être trop loin de la mer, j’ai pensé qu’Avignon était un bon compromis et je ne le regrette pas ! Poursuivons avec l’entrée : qu'est-ce qui vous a amené à installer votre restaurant ici, dans la cité des papes ? Alors, du coup, le hasard complet ! Je cherchais à acheter quelque chose pas trop cher et un soir je suis venue pour visiter l’endroit. Quand je suis arrivée sur cette place des Corps-Saints et que je me suis retrouvée face au cloître des Célestins, ça a été pour moi un vrai coup de foudre… Même si j’ai appris par la suite que c'était une place qui n’avait pas forcément très bonne réputation ! Je me suis dit : bah, malgré tout, cette place elle est juste magique et surtout le soir quand elle est éclairée. Mon choix était fait. Voilà comment je me suis retrouvée à Avignon. Et pourquoi l’avoir appelé le Molière ? A l’époque, ça s'appelait le Mistigri. C'était plutôt un bar à tartes. Le précédent propriétaire n’est resté je crois que 8 mois… ça l’a vite saoulé. Mais il y avait les stores avec L M inscrit en gros dessus. Nous, on n’avait pas forcément trop de moyens pour les changer. Donc on s'est dit qu’il fallait trouver quelque chose qui colle avec L M ! Et en réfléchissant, en l'espace d'une semaine, on s'est dit : mais c’est bien sûr ! Molière ! Avignon ! Le théâtre ! Ca allait de soi. Et on pouvait garder les stores ! Et au final, il n’y a pas mieux. En plat principal, nous ce qu'on aime bien, entre autres, c'est votre petite carte, pour nous un gage de qualité Je préfère travailler peu et avec des produits frais et faits maison plutôt qu’avoir des cartes à rallonge… En plus, j’ai une fâcheuse tendance à toujours vouloir revisiter les choses. Je n'aime pas les plats classiques. Même chose pour les desserts. Le tiramisu classique je ne sais pas faire. Avec mon conjoint, nous sortons beaucoup et nous observons. Tiens ça, ça a l’air pas mal… Il y a aussi les magazines et Internet. C’est tout un travail d'équipe où chacun va donner son truc ! Nous allons tous à un moment donné nous réunir pour échanger, même les apprentis. Pour élaborer la nouvelle carte (on la change tous les mois), chacun va apporter ses idées. Après, elles sont plus ou moins bonnes et surtout elles sont plus ou moins de saison. Quand les jeunes à 15 ans, qui n’ont pas l'habitude, vont me demander un clafoutis aux cerises au mois de décembre, je vais leur expliquer que c'est très compliqué de trouver des cerises en hiver ou alors il faut en acheter à prix d’or et en plus elles viennent d’où ces cerises ? Je leur explique que chaque fruit, chaque légume à sa saison et qu’il faut savoir s'adapter. C’est primordial. Des fournisseurs particuliers ? Je travaille pas mal avec un primeur sur Châteaurenard. Et comme j'habite sur Tavel, j'ai des petits commerçants auprès desquels je me fournis parce que je les connais. Même chose pour les vins avec la cave de Tavel bien sûr. Et puis il y a mon mari qui me sert beaucoup ! Tous les weekends, il aime bien aller faire le marché ; il va me dire : Ah tiens je t'ai ramené ça… Bon, ce n'était pas forcément prévu mais je vais l’intégrer à un plat la semaine suivante… Et les plats bourguignons dans tout ça ? Ah au début ça a été un peu difficile ! Il a fallut s’adapter à la cuisine provençale. Nous travaillons beaucoup avec les touristes et ce qu’ils viennent chercher à Avignon, c’est la cuisine du Sud. Je leur en donne mais, à ma façon. L’aïoli par exemple, je l’ai intégré à une cassolette de ravioles. Quant à la ratatouille, cuite au four, elle vient accompagner un croustillant de poulet. Par contre hors-saison, je propose toujours des petits plats bourguignons, comme les œufs meurettes par exemple qui ont beaucoup de succès, ou encore le coq au vin, le tout revisité comme d’habitude ! Propos recueillis par Philippe PRIMARD Le Molière : restaurant traiteur chef à domicile Facebook : @lemoliereavignon Instagram : lemoliere84 68 place des Corps Saints à Avignon 06 74 74 00 53 / 04 32 70 31 79
- LE BRASSEUR | vin-cuisine-jardins
BRASSERIE VENTOPP : des bières, des saveurs et des médailles Brassées au pied du Ventoux à Villes-sur-Auzon, les bières de style d’Antoine et Virginie jouent sur la finesse des arômes sans jamais négliger le plaisir. Avec un souci permanent : la protection de l’environnement Bouton Lui, c’est Antoine, ex militaire aujourd’hui vaillant et jeune retraité plein d’idées ; elle, c’est Virginie, qui a travaillé pendant 20 ans dans le milieu viticole. Les deux réunis, c’est la totalité de l’équipe de la brasserie Ventopp à Villes-sur-Auzon (84) créée en 2018, au sein de laquelle ils se sont tout naturellement partagé les tâches en fonction de leurs expériences antérieures finalement très complémentaires. L’officier supérieur des télécommunications de l’armée de l’air - en poste pendant 8 ans dans la station météo au sommet du Ventoux - a ainsi pris en main la partie technique : le brassage, les aspects de maintenance et de suivi ; l’ex assistante commerciale s’occupe elle plus particulièrement de la partie administrative, des douanes, de la logistique, du commercial et du marketing. Et ils se retrouvent régulièrement autour de sujets communs pour faire avancer leur affaire. « C’est vrai que tout est scindé et que nous sommes vraiment très fluides dans notre activité : chacun sait ce qu’il doit faire en étant autonome dans son périmètre tout en sachant ce que l’autre fait ». UN PROJET BIEN FICELÉ Avec le retour des brasseries artisanales qui avaient progressivement disparu – mouvement amorcé au début des années 2000 aux Etats Unis puis dans les années 2010 en France – Antoine a commencé à songer à sa reconversion dans le monde brassicole. Le déclic ? Un reportage à Télé Matin sur ce mouvement de redécouverte de la bière avec une nouvelle consommation, des produits plus sains et de nouvelles saveurs… « Mes gênes nordistes ont été réveillés par ce reportage et je me suis dit : tiens, c’est intéressant ». A tel point qu’en 2018, il décide de se lancer. En s’initiant au métier de brasseur. Dans un premier temps chez Olivier Nizon, un des précurseurs des microbrasseries installé à Chaumont en Vexin dans l’Oise; puis en suivant un cursus à l’Institut français des boissons, de la brasserie et de la malterie à Nancy, un pôle de référence en la matière. Quant à Virginie, une fois raccrochée au projet, elle a pour sa part intégré la première session en janvier 2020 de la formation de l’IUT d’Avignon pour obtenir son DU de technicienne brassicole « Puis, il nous a fallu réfléchir en partant d’une feuille blanche ». Antoine avait quelques ressources financières qui lui ont permis d’aborder la construction de la brasserie sereinement ; mais restait en suspens la question de comment sortir un salaire pour Virginie, lui, retraité de l'armée de l'air, pouvant prendre son poste en tant que quasi bénévole… « De base, pour sortir un salaire, il est convenu qu'il faut produire annuellement 350 hectolitres de bière. Et quand vous savez que vous devez faire 350 hl de bière, vous dimensionnez votre outil de travail en fonction de ce critère ». Qu’il faut implanter dans un local bien dimensionné pour une brasserie avec de bonnes évacuations, du froid, du chaud, un système électrique performant… « C'est quelque chose de très compliqué et finalement plutôt cher ». Tous deux décident alors de construire un bâtiment neuf sur un terrain mis à disposition par la commune de Villes-sur-Auzon. « Pour réaliser un tel chantier, il faut beaucoup de volonté, c'est 3 ans de travail acharné quasiment 7 jours sur 7, 10 à 12h par jour, avec énormément d'intensité émotive ». Du sol au plafond, Antoine et Virginie ont ainsi (presque) tout réalisé : l'électricité, la plomberie, les évacuations, le bar... « Si vous n'êtes pas bricoleur, si vous n'êtes pas un peu ingénieur, vous ne vous en sortez pas. Brasseur, c'est un métier multidisciplinaire très exigeant ». DES BIÈRES ARTISANALES DE STYLE La production de la première bière ? En août 2021. Pour un début de vente en février 2022. Et cette toute première bière a connu un succès jamais démenti depuis. « Nous sommes partis avec deux références, deux saveurs, et nous avons doublé cette année pour avoir quatre saveurs bien marquées. Nous allons continuer sur cette lancée, l'hiver étant propice à de nouvelles recettes ». Ventopp produit actuellement 350 à 400 hectolitres par an, sachant que sa zone de chalandise, c’est essentiellement le Vaucluse, une brasserie artisanale ayant plutôt vocation à faire du circuit court. Et pour avoir une identité propre, qui donne l'idée d'un produit que l'on déguste, les deux néo brasseurs ont fait le choix d’une bouteille particulière qui colle à l’image de bières artisanales de style qu’ils veulent imposer, par opposition aux bières industrielles. Mais avec ce format de bouteille, les voilà sur un produit complexe en termes de cartonnage ou d'étiquetage, qui a nécessité un reparamétrage de la machine à embouteiller. Sans oublier les médailles (collées à la main sur les bouteilles !) remportées dans les nombreux concours auxquels ils participent, dont celui d’Avignon ! Que ses bières soient reconnues par des jurys indépendants, parfois même à l'international, c’est un véritable soulagement pour l’ex militaire devenu brasseur. « Ça m’évite d'avoir le syndrome de l'imposteur, se félicite Antoine. Car même s’il y a les tests en laboratoire qui vont vous dire si votre bière à tous les critères souhaités, les rapports de dégustation des jurys sont très importants. En tout cas, moi, ça me permet de travailler plus sereinement et si ça rassure le client c'est encore mieux ». Brasserie Ventopp ZAE des Fontaynes 84570 VILLES-SUR-AUZON (France) Tel. : 09 83 35 56 80 • contact@ventopp.fr ////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// L’AIGLE ROYAL ET L’IDENTITÉ VENTOUX Pour Alain et Virginie, s’engager dans une démarche RSE (responsabilité sociétale et environnementale) s’imposait dès le départ, simplement pour être en phase avec leurs propres valeurs. Le binôme a donc adopté des pratiques vertueuses comme le font beaucoup de brasseurs : les drèches (enveloppes des céréales) vont ainsi aller nourrir les animaux d’éleveurs de la région ou servir à confectionner des pains grâce à un partenariat avec la Boulangerie Sucre et Farine à Mormoiron. Au niveau de la récupération des eaux, les effluents sont filtrés et neutralisés ; concernant les économies d’énergie, le bâtiment est parfaitement isolé et l’installation du photovoltaïque est programmée… tout comme le recyclage des bouteilles qui aujourd’hui partent toutes au container. Pour visualiser cet engagement environnemental, Alain et Virginie ont choisi comme logo l’aigle royal présent dans le Ventoux et la Nesque : « Nous voulions avoir une identité très marquée par un animal totem, quelque chose de percutant, un regard, une personnalité. Et le rapace a ce regard et cette personnalité. Et il fait partie de l’environnement de notre terroir ».